C’est mollement que je me tourne et me détourne dans mon lit. Encore embuée par la pesanteur du sommeil, je jette un regard au réveil. Il m’affiche huit heures moins le quart. Je baille à m’en décrocher la mâchoire. Vais-je me lever ou bien paresser encore un peu entre mes oreillers ? Je me décale sur le dos et m’étire les membres. Je ferme les yeux. J’ouvre les yeux pour regarder à nouveau le réveil. Ah ! Voilà qu’une demi-heure s’est envolée sans crier gare ! Dans un mouvement de pieds, je rejette la fine couverture dorée plus bas, puis je bondis hors du lit.
J’enfile une légère nuisette blanche avec des rameaux d’olivier et mes pantoufles en pilou à l’effigie d’une tête de bélier. Sortant de ma chambre, je me dirige vers la cour intérieure pour aller saluer ma chèvre de compagnie, Khimaira. Je n’ai pas le temps d’ouvrir l’enclos qu’elle fonce vers moi pour me quémander des papouilles. Accessoirement à manger ! Je pénètre dans son territoire et lui gratouille affectueusement la tête. Je reste pour m’occuper d’elle un petit temps, puis je la laisse. Non sans lui assurer que je reviens bientôt.
Je continue mon périple matinal jusqu’à l’entrée. J’ouvre une commode pour attraper un sac de graines à oiseaux. Je sors ensuite et me dirige vers le bain d’oiseaux. Le bassin en marbre est assez grand. Il est surmonté d’un petit mangeoire en or en forme de nid. Je le remplis quand le facteur me salue en mettant le courrier dans ma boite aux lettres. Je lui réponds dans un signe de main et un sourire. C’est là que je vois, perché sur le haut du portail, un oiseau qui attend sa graille. « C’est toi le goinfre qui mange tout ? » demandé-je. Je le regarde. Il me regarde. Sans doute pour me dire : « Qu’est-ce tu vas faire si je bouffe tout ? ». Bah. Rien.
Finalement, je rentre chez moi et range le sac de graines. Je retourne dans la cour intérieure et me laisse choir dans la balancelle. Peut-être va-t-il falloir que je me m’occupe de me nourrir aussi ! Mais avant, je jette un œil sur les réseaux sociaux pour voir s’il y a des commentaires sur l’émission d’hier soir. Non pas comme si je comptais répondre : on est samedi et le week end, je suis au pause ! Et puis, il faut bien que notre community manager justifie son salaire. Je swap sur une étrange affaire de menhirs détruits en France. Je soupire très fort et repose mon téléphone : hors de question que je lise l’article, j’aimerai éviter d’être de méchante humeur dès le matin. Bon, et ce petit déj alors… il va pas se faire tout seul ! Je bondis. Direction la cuisine pour lancer un café, sortir le yaourt au lait de chèvre, l’eliopsomo – pain aux olives – et le miel pour tartiner dessus.
Enfin, un peu de tranquillité.
J’enfile une légère nuisette blanche avec des rameaux d’olivier et mes pantoufles en pilou à l’effigie d’une tête de bélier. Sortant de ma chambre, je me dirige vers la cour intérieure pour aller saluer ma chèvre de compagnie, Khimaira. Je n’ai pas le temps d’ouvrir l’enclos qu’elle fonce vers moi pour me quémander des papouilles. Accessoirement à manger ! Je pénètre dans son territoire et lui gratouille affectueusement la tête. Je reste pour m’occuper d’elle un petit temps, puis je la laisse. Non sans lui assurer que je reviens bientôt.
Je continue mon périple matinal jusqu’à l’entrée. J’ouvre une commode pour attraper un sac de graines à oiseaux. Je sors ensuite et me dirige vers le bain d’oiseaux. Le bassin en marbre est assez grand. Il est surmonté d’un petit mangeoire en or en forme de nid. Je le remplis quand le facteur me salue en mettant le courrier dans ma boite aux lettres. Je lui réponds dans un signe de main et un sourire. C’est là que je vois, perché sur le haut du portail, un oiseau qui attend sa graille. « C’est toi le goinfre qui mange tout ? » demandé-je. Je le regarde. Il me regarde. Sans doute pour me dire : « Qu’est-ce tu vas faire si je bouffe tout ? ». Bah. Rien.
Finalement, je rentre chez moi et range le sac de graines. Je retourne dans la cour intérieure et me laisse choir dans la balancelle. Peut-être va-t-il falloir que je me m’occupe de me nourrir aussi ! Mais avant, je jette un œil sur les réseaux sociaux pour voir s’il y a des commentaires sur l’émission d’hier soir. Non pas comme si je comptais répondre : on est samedi et le week end, je suis au pause ! Et puis, il faut bien que notre community manager justifie son salaire. Je swap sur une étrange affaire de menhirs détruits en France. Je soupire très fort et repose mon téléphone : hors de question que je lise l’article, j’aimerai éviter d’être de méchante humeur dès le matin. Bon, et ce petit déj alors… il va pas se faire tout seul ! Je bondis. Direction la cuisine pour lancer un café, sortir le yaourt au lait de chèvre, l’eliopsomo – pain aux olives – et le miel pour tartiner dessus.
Enfin, un peu de tranquillité.