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  • 2850OsakaEn l'an 2550, arrive un phénomène cosmomagique. La collision de deux mondes, l'un que nous connaissions gangréné par la guerre, la pandémie et les crises économiques. L'autre, où la plus petite particule est imprégnée de magie et dont la vaste étendue de reliefs est habitée par des civilisations insoupçonnées. 300 ans, c'est le temps qu’il fallut pour que cette fusion aboutisse, le temps pour permettre à ces deux mondes de ne faire plus qu'un. À la découverte d'une planète comme une pièce et ses deux faces, que vous soyez un Humain utilisant les arcanes pour faciliter votre quotidien et atteindre vos ambitions, un Porteur de pouvoirs les exploitant pour vous et vos semblables, ou bien encore l’une des multiples Créatures usant de leurs particularités dans leurs quêtes personnelles, ce grand carrefour cosmopolite fantastique qu'est Osaka vous attends. Maintenant, c'est à votre plume de jouer.
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    Le Dock de stockage est vôtre, avec surprise !

    Alors qu'elle finissait le ménage chez une cliente très aigri, la Russe resté polie et souriante, malgré les insultes que la jeune femme pouvait recevoir sur son physique. Certains humains avaient du mal, puis ici, c'était sûrement plus dû à l'âge sénile de la petite vieille. En soit, Ioenna lui en voulait pas du tout, sachant très bien que celle-ci était très malade, et n'avait déjà plus aucune famille qui venait. C'était un peu la seule visite qu'elle avait : cette petite femme de ménage.
    Alors, les insultes et la folie, elle passait outre. Entre un vrai, dur et réel, et une folle... Nah, elle faisait la différence, la petite vieille n'avait juste plus aucun moyen d'expression. Alors, notre Ondine ne pouvait que lui offrir sa bonne humeur, ses services et sa patience.

    Et comme souvent, avant de partir, elle l'aidait à finir son repas, en essuyant un peu ses lèvres, sans jamais rien dire, même au crachat qu'elle devait nettoyer. Tout sourire, c'était sa seule “amie”, compagnie. C'était un rôle difficile, broyant, mais elle le faisait : car n'importe qui d'innocents pouvait avoir le droit à une main tendue.

    Mais cela n'empêcha pas à la fin de son service, habillé de ses vêtements de cuirs, d'enfourcher en râlant sa bécane et tout partit à toutes vitesses vers les docs, oubliant de respecter les limitations de vitesse. Pas envie, plus envie de l'effort. Foutez-lui la paix, les panneaux !
    Naviguant avec aisance, la dame bleue arriva à son arrêt, loi de la vie et la civilisation. Après tout, pourquoi leur montrer la douleur et la colère ? Car ici, c'était son coin à elle : c'était pour gueuler. D'ailleurs, y'avait un petit tag avec une gueule de poisson sur le container pas loin, qui littéralement semblait dire “Mine part, go away !”.

    Descendant de sa machine après l'avoir sécurisé, et s'approchait du bord, elle se mit à hurler à plein poumon, un millier de choses en Russes. Oh, pour sûr que c'étaient des insultes terribles et déboulasses à faire saigner les oreilles des pauvres petites croyantes dans leurs églises ! Mais ça faisait un bien fou de vider la rage !
    Et une fois fait, elle jetait le surplus de vêtement sans aucune délicatesse, pour se trouver en sous-vêtement et se jeter à l'eau avec un grand cri de joie et de libération.

    F*CK YEAAAAAAAAAAAAAAH !

    Et hop, voilà l'Ondine qui se mit à nager et à profiter de l'eau, son élément. Revigorant ses sens, ses envies, la calmant un peu aussi. Même si, clairement, elle chassait le poisson pour l'emmerder, s'amusait à enchaîner les combos sous l'eau d'art martial à répétition contre un ennemie imaginaire, riant, avant de nager plus loin. Vive la respiration sous-marine.
    Rapide, elle dépensait son surplus d'énergie d'une manière la moins négative pour la société ! Puis elle croqua un poisson trop proche par réflexe de défense, le coupant en deux. Un peu honteuse, elle fit une mini prière.

    Fallait pas s'foutre là, débile ! Pardon, mais t'es con.Avec un accent fort Russe.

    Puis elle repartit pour un tour.

    Quelques minutes de plus, puis elle finit par ressortir, ressourcés, se secouant comme un petit chien en riant de sa connerie, retrouvant son immense sourire. Ioenna ramassa ses fringues de manières négligées avant de sortir une cigarette d'une poche et de l'allumer, prenant dans le petit coffre de la moto une serviette pour se sécher au mieux, et profitant du vent frais du soir.

    Ça faisait du bien, de vider. Mais elle était proche de sa batte, accrocher sur le côté de la bécane. Après tout, on sait jamais quand des gens mal intentionné peuvent se pointer. Puis elle a ses dents, et elle est prête à mordre fort s'il faut !
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    Je respirais doucement, en sentant mon souffle remplir ma poitrine et s’échapper par mes narines. L’inspiration était vigoureuse tandis que l’expiration, faible. La première était pleine de vie tandis que la seconde semblait liée à une forme de stresse. Je savais que je risquais beaucoup si je me montrais. Mais aucune action liée à mon réseau criminel n'était prévue, alors je ne serai qu'une personnalité comme une autre qui traîne dans le coin. Cela me permettait d'être en accord avec ma personne. Je tente de réprimer cette fougue pour continuer à vivre dans cette société, et c'est bien pour ça que je hais ce nouveau monde. J'aimais profondément le démon orgueilleux et fougueux que j'ai pu être pendant plus d'un millénaire. Mais aujourd'hui, la  couleur des fleurs sala montre bien il est vrai que la prospérité est promise au déclin. Les orgueilleux ne durent pas, ils sont comme un rêve dans une nuit de printemps ; Les puissants finissent par tomber, ils ne sont que de la poussière avant le vent.

    Mes angoisses démoniaques sont à moi. Nul au monde, si ce n'est mes compagnes, ne les a compté et reçu. Pas un œil étranger n'a su sonder les désespoirs que j'ai conçu de mes mains de damné. Depuis que Gentaro n'est plus physiquement à mes côtés, depuis la fusion des mondes, rien n'a plus la même saveur. C'en est déroutant, c'en est écœurant. Peut-être qu'un jour je craquerai, je cesserai sans doute de me cacher et j’aplatirais le plus de choses possibles jusqu'à ce qu'un être assez fort vienne me prendre la vie. J'ai su me défaire, en partie, de l'être qui souffre ainsi que de son mystère. J'ai souffert mes maux sans les chanter, et je ne souhaite pas que l'on vienne me changer. Je n'aurai que du dégoût pour la niaise fraternité, pour l'amour. Je ne veux pas être aidé, et jamais je n'aurai à l'être. Ce soir je décide de faire mes pas sur les docks, une simple vérification que mon business était sécurisé. Pourtant, la présence d'une moto au loin aiguisa mon intérêt.

    « Putain, mais t'es qui toi ? »

    Chuchotant ces mots à moi-même, mes muscles se sont immédiatement contractés. Comme une concentration de ma force dans la plante des pieds, je disparais de mon emplacement. Comme un courant d'air, mon corps dépasse la créature qui trainait sur mon territoire. Dans cet élan de vitesse, j'ôtais la batte du véhicule. Me retrouvant dans le dos de la personne, je pointais son arme à côté de sa tête. Grinçant des dents, mes yeux se plissaient d'un intérêt prédateur. Penchant ma tête sur le côté, ma voix rauque s'expulsa. « Il me faudra une unique seconde pour avoir assez d'élan pour t'éclater le crâne. » Mon visage se durcit aussitôt. Mes muscles se contractaient, faisant trembler mon corps, des veines étaient clairement perceptibles sur l'ensemble de mes muscles, même du visage. Je n'aimais absolument pas l'idée qu'une personne puisse être susceptible de mettre en péril mon Empire. Je me trompais sans doute, et auquel cas, je saurai être clément. Tapotant son épaule avec sa propre batte, j'essayais d'attirer son attention afin qu'une communication puisse avoir lieu.

    « T'es de passage ici ? T'as pas froid aux yeux jolie poiscaille. »


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    Musique d'Ambiance:

    Ioenna profita de son instant le plus calme du monde, n'ayant pas du tout pensé qu'un être viendrait par ici si tard la nuit. Ce n'était pas le genre d'endroit où faire des rencontres, et si c'était le cas, souvent elle était assez mauvaises de toute façon.
    Comment aurait-elle pu deviné, que ce serait le mauvais soir pour elle ? La jeune rêveuse policière qui n'était qu'une femme de ménage, qu'elle tomberait sur une grosse tête dont, déjà, elle ignorait tout ? Même ne serait-ce que l'existence !

    Ensuite, comment expliqua ce sentiment... Vous êtes tranquille, vers votre bécane, à vous remettre quasiment propre pour vous rhabiller et repartir. Rien de bien méchant... Quand on vous remet droite et souriante... Vous avez votre propre batte sur votre épaule, et une voix venant des tréfonds de l'enfer qui vous parle dans le creux de l'oreille.
    Un instant, des souvenirs de Russie et de la Mafia lui revenaient malgré elle, la laissant complètement figée alors que ses yeux ne comprenaient pas... Car elle n'avait rien vu, ni rien sentit.

    Essayer d'imaginer, avoir toujours, tout préparer pour vous défendre... Et c'est votre arme, qui sans aucun doute, et prête à être utilisé pour transformer votre tête en vulgaire balle de baseball qui se perdrait dans les eaux trop profondes du dock sombres.
    Essayer d'imaginer, le courage qu'il fallut, pour ne pas juste se faire dessus. Malgré elle, ce courage, elle l'avait. Non pas, car c'était une forte, car ce n'était pas son premier vécu de danger de mort. Peut-être devrait-elle remercier les salauds de la Russie qui lui ont forgé ça en elle par leurs travers et violence, qui lui auront compté son intégrité et un œil ?

    Enfin, Ioenna ne bougea pas, ne tenta même pas de détourner le regard d'en face d'elle, de peur d'attiser la colère de celui qui tapotait maintenant son épaule avec sa propre batte. Une goutte de transpiration descendit le long de son visage, glissant sur son coup. L'Ondine ne put retenir un lourd gloussement pour reprendre son souffle au mieux et avaler lourdement sa salive.
    Déjà, ce type... Avait surgi de nulle part. Un écart de niveau que même les arts martiaux ne combleraient pas. C'était, fort probablement, une créature avec un pouvoir déjanté. C'était l'hypothèse. Si rapide, silencieux et précis... Ce n'est pas rien. Et l'aura qu'il dégage, et à vous étouffer, vous écraser au sol, et broyer vos os. Cette, chose, est dangereuse. Plus que dangereuse. Son instinct lui hurle de s'enfuir ! Mais ce serait l'idée la plus bête... Il pourrait, en un coup, en finir.

    Ainsi, une partie d'échecs infernal venait de débuter pour Ioenna, qui comprit que de cette partie, dépendait maintenant sa vie.

    Le peu qu'elle réussit à voir, était un tas de muscles contracté. Suffisant à ne pas lui donner envie de tenter plus.

    ... Autant n'être qu'honnête, pas besoin de faire la mariole. J'suis là, car j'aime gueuler mes sentiments aux vides, et nageais. Poiscaille, ondine, nageait soulage les tentions émotionnels et évite que je pète les dents à mes clients. Ah, vous, je doute vous faire quoi que ce soit bien entendu...

    Reprenant une grande respiration, son cœur battait comme jamais. Le danger, elle avait connu, mais cela faisait quand même plus de 10 ans sans cette horrible sensation que ta mort dépend du moindre mot qui sort de ta bouche. Toutefois, la Russe ne plie pas, ne bouge pas, elle reste droite. On ressent, dans sa stature, un entraînement forcé à subir et ne pas bouger. Probablement pour éviter le pire aussi, comme... une habitude vieille, un vieux réflexe.

    Vous me semblez bien puissant, et ... je suis... sans voix. Malgré tout.

    C'était dur de parler, sa cage thoracique était si serrée, ces cordes vocales douloureuses, la peur se ressentait malgré tout. Ô combien elle tenait, comme un mur, c'était un mur, dont l'intérieur rester fissuré. Mais un mur qui ne voulait pas tomber, pas comme ça.

    Je ne sais pas ce que vous faites ici. Honnêtement, j'm'en fous, sans vouloir être pas sympa. Moi, j'voulais juste gueuler et nager loin de la ville et des cons de la rue. Si j'ai gêné pour quoi que ce soit, dont j'ai même pas idée, bah... Trouvons un accord viable, pour faire table rase. Disons que j'aimerai garder ma tête, encore quelque temps. J'vous l'avoue, la mort, c'me tente pas trop... Surtout que je saurai même pas pourquoi. Du coup.

    Et elle cessa de parler, jugeant qu'elle avait déjà bien tiré sur son temps de parole. Maintenant, elle serra ses doigts sur sa serviette humide, espérant que ses discours lui attirent des bonnes faveurs. Même devenir un objet pour une nuit et satisfaire le moindre de ses désirs seraient valide. Tout est mieux, que de finir dans une boite. Pire, oubliée et au fond de l'eau...
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    Le poing se serre. L'inspiration est profonde, imprégnée de douleur et l'expiration ne peut satisfaire le corps et l'esprit en recherche de paix démoniaque. Le succès est cette somme d'efforts qui se sont accumulés : jour après jour. Dans ce pan de ma vie où tout me semblait néantisé, il était facile d'échouer chaque tâche de mon quotidien. Alors si elle a quelque chose à voir avec mes opposants, je ne dois pas hésiter. A l'époque, avant la fusion, je l'aurai supprimé... Qu'elle soit innocente ou non. Mais les règles qui régissent ce nouveau monde m’empêchent de céder à la moindre tentation. Il était encore plus facile de ne pas essayer de réussir et pourtant, j'y ai trouvé ma force. En mon empire de Yakuza. Mes émotions, je les ai entrainé là-dedans. Cette illusion du temps qui passe, les rencontres qui s'établissent, tout ça n'est autre que l'avancée de chaque être vers le futur : vers notre propre fin.  Les amères sensations du passé ne sont pas toujours néfastes.

    Aussi loin que je me souvienne, le sang a ponctué certains siècles et pans de ma vie. Dans la promenade d'une vie, la violence a toujours été ma simple alliée. Artemisia. Elle m'a défini en tant que prédateur avide de violence. Et c'est ce que je ressens suite à cette confrontation. Mon sang bouillonne en moi. Il est prêt à gonfler le moindre de mes muscles pour que ma force s'abatte sur la moindre personne qui serait susceptible de servir de proie. « T'es en train de me dire que je n'ai aucune raison de m'inquiéter ? » Tout est primaire dans mes intentions. L'inimité que je lui porte.  Je suis prêt à châtier, à bafouer la morale du monde pour apaiser cette rivière de sang. On pourra définir ma violence comme une bassesse d'esprit, mais je ne fais que répondre à mon moi originel. Mes doigts serrent fermement le manche de la batte, mes yeux se plissent d'un intérêt encore plus prononcé. Elle se confondait dans sa justification, et moi je ne bougeais plus. Mon souffle s'est stoppé net. Et mes doigts relâchent la batte finalement, après sa tirade, j'en viens à rouler des yeux. Inspirant profondément, un soupire vient satisfaire mon action, me demandant si je faisais bien de l'épargner.

    « C'est pas un endroit où tu peux t'amuser comme bon te semble. Ce territoire appartient aux Yakuza, et ils ne comptent pas que des humains dans leurs rangs aujourd'hui si tu vois ce que je veux dire. »

    Toute réforme de la vie, imposée par la violence ne corrigera pas le mal. Mais je m'en contrefous. Il y a toujours eu de la violence dans mes pensées à croire que je serai toujours prêt à ôter la vie, pourtant ce soir je ne le fais pas. Sans doute la morale et les conseils de Naraku qui me restent en tête pour éviter de faire une bourde capable de bousiller ce que l'on a bâti. La contournant alors, je passe ma main le long de sa bécane qui avait de la gueule mine de rien, mais je n'en dis rien. Je finis par me diriger vers le rebord, face à l'étendue aqueuse. Gonflant ma poitrine d'air, mes muscles se contractent aussitôt. Je me penche légèrement en arrière, un bref sourire aux lèvres, je me livre à l'exercice qu'elle avait fait. Dans l'instant, je pousse un cri. Ce cri n'a rien d'humain, il est en dehors de toute logique, il est démoniaque. L'écho se répand si fort que les vagues s'agitent suite à la puissance du cri. Le cri dure bien plusieurs secondes avant de laisser son écho se dissiper entre le filet des vagues. Me retournant aussitôt vers elle, je gardais un équilibre certain pour ne pas tomber. Haussant presque naïvement les épaules, je m'en remettais à elle.

    « C'est ça que tu fais ? T'as beaucoup de violence à exprimer alors... Et ça, ça m'intéresse. Pourquoi tu ne pètes pas la gueule à tes clients ? T'as peur des retombées ? Tu te frustres pour rien, éclates leur le visage sans retenue... »

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    La montée du stress était à son comble, la pression qui régnait en ce moment sur les docks était à vous étouffer. Et c'était effectivement la sensation qu'elle avait, même si celle-ci se refusait de bouger et de céder. Car sinon... Qui sait...
    Non, elle ne cédait pas, elle avait eu un gros pourparler, il n'y avait plus qu'à prier ! Dommage, elle croyait en quedal, alors ce ne sera pas pour elle. Mais ça ne l'empêche pas d'espérer d'entendre la batte retomber, ou de le voir juste partir. Partir serait le mieux... Car elle sauterait sur la bécanne, et filerait sans demander son reste !

    Toutefois, pour le moment, elle était toujours sous le joug de celui qui se tenait derrière, dont elle ignorait tout. Fermant un peu ses yeux, la jeune Ioenna gardai son calme au maximum, que voulez-vous qu'elle fasse ? Elle n'était pas débile ! Même si votre instinct veut fuir, ou se défendre... Parfois faut ravaler l'ego, pour survivre. C'est la cruelle loin du monde, quand on est un moins que rien, face à un truc destructeur, qui vous le dit juste par le ton et l'espèce d'aura naturel qu'il dégage !

    Enfin, le bruit de la batte au sol. Un soupir de soulagement lui prit, alors que ses poings se relâcha, frottant sa nuque malgré elle pour reprendre son souffle.

    La suite expliqua pourquoi une telle réaction. Un lieu de Yakuza, hein ? Bah, bordel, elle avait vraiment mal choisi son coin... Fait chier, c'était sa propre faute, de ne pas avoir vraiment fait de recherches avant, le retour du bâton comme on dit. Pour le moment, vu qu'il était là, elle ne se voyait ni ramasser la batte, ni se jetait sur la bécane. Couper la discussion, face à quelqu'un qui vous laisse la vie sauve, mais n'en semble carrément pas satisfait... C'est danger !

    Puis il hurla, comme elle. Le cri... la figea sur place un instant, glaçant tout son corps, son sang, son être et son âme. Ses jambes n'avaient pas lâché, par miracle, mais elle s'était mise à trembler comme jamais. Oh, que dans son cri, on sentait la mort. Les meurtres, le sang, la colère... Le plaisir de la violence, et la déception de la retenue. C'était affolant, de savoir, de le ressentir simplement en fait !
    Comment exprimer ça ?

    Son œil valide ne savait même plus vraiment où regarder, sans se sentir envahi par un monde plus surnaturel et dangereux que jamais.

    Puis vint une question. Redressant la tête, elle tenta de tenir son regard pour le comprendre, sans succès. Toutefois, la Russe, elle ne se baissera pas comme ça. Frappant sur sa poitrine pour enlever ce foutu nœud qui paralyse sa voix, ses poumons, reprendre son air, et son visage d'une baffe, elle revint le regarder, plus calmement. Même si dans le fond, la réalité n'était pas calme.

    Aussi stupide soit-il, c'pas les termes d'mon contrat, et j'ai besoin du fric que ça donne.Répondit-elle.Sans le fric, j'vais pas aller loin, et si je pète la gueule à ces richous, j'aurais pas de solutions que la prison. J'ai pas votre puissance, et j'pas de soutiens d'un tel statut que le vôtre.

    Plongeant ses mains dans ses poches. Une lumière dans son œil étincela.

    Mais si je voulais, je sais comment faire. On me l'a trop bien appris. Ouvrir, déchiqueter, réduire en bouillie puis en poussière. Comment conserver l'utile, ou l'agréable pour les plus étranges, comment faire parler, ou détruire mentalement... Ce n'est pas de votre niveau bien plus haut, pour sûr, mais z'avez raison que je pourrai totalement le faire.

    Oh, cette aura de tueuse malgré elle. On voyait très bien, dans ce qu'elle dégageait, ses souvenirs de ses mains dans ses corps vivants, à arracher les organes et autres choses sous les autres de la Mafia qui l'avait sauvé et traumatiser. Sa connaissance anatomique de l'humain, et du trafic était bien trop grande. Peut-être pourrait-elle jouer de ça, pour éviter d'être ennemie avec ce type ?
    Il est vrai qu'avec son passif, l'envie de violence est souvent là. Nombre de pétages de gueule qu'elle avait fait en Russie lui avait causé bien des soucis, mais jamais rien : on avait trop peur là-bas de la gérer, la rescapée de ce clan de Mafia du trou du cul de monde.

    J'connais pas grand chose aux Yakuzas, j'suis pas d'ici, ça s'entend à l'accent.

    Ioenna se dit que peut-être, finalement, elle s'enfonçait... A tenter de garder celui-ci d'un bon côté, elle pourrait vite se faire entraîner dans des choses non désirées dont on l'avait sauvé à ses 10 ans en Russie. Mais là, pfeuh, la réflexion était difficile.
    La pression, l'aura de meurtre, ces choses. Tout ressurgit et l'accable en plus de la peur qui l'empêche de bouger. Que faire... ?
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    Le ciel gémit, voici ce dernier qui s'habille en adéquation avec la saison. Ses poumons respirent sans relâche et déversent un vent légèrement désagréable sur le domaine des docks. Quand je m'investis dans mon réseau criminel, surtout en ces lieux, j'ai des réminiscences de mon ancienne vie. Avant la fusion, dans ce monde que j'ai foulé de ma violence. Oui je me souviens. S'ébaudir d'une atmosphère qui ne trouve pas son pareil. La place sexuelle s'anime de tous les horizons, le long des faces malvenues : vous êtes les bienvenus. Les bas instincts s'éveillent et s'émerveillent. Tous, nous pratiquons notre ascension. Ici, putain, que les chiens sont heureux dans leur humeur salace. Un rêve éveillé où la virilité des hommes, les cuisses de femmes s'entremêlent. Je suis foutu, en phase avec le jour de ma seconde naissance. « Tout est une question de choix, mais j'comprends ouais. » Quand on ne peut pas forcément s'imposer, on se fait écraser. On appartient à une caste qui doit se débrouiller par elle-même. Comment lui en vouloir, ce genre de personne, je l'aurai tué dans mon monde. Sans lois pour régir mon existence, aucuns comptes à rendre. Elle m'exposait pourtant ses compétences qui composaient bien avec notre époque, elle n'avait pas l'air d'être consciente de ce qu'elle possédait. J'arquais un sourcil, pour souligner mon incompréhension, mais demeurais droit. Haussant naïvement les épaules, ses origines m'importaient peu au final.

    « On arrive à se comprendre, je suppose que c'est le plus important. »

    Les plaisirs de la vie ont quelque chose d'impermanent, souvent factices et penchent vers le précaire. Le vide ne peut en combler un autre. La violence, c'en fait partie. Je me gratte le menton,  levant les yeux au ciel en réfléchissant à quelque chose. Amusé, mais mon regard lui, scruta la créature, comme si je la jaugeais. Plissant les yeux d'un intérêt nouveau. Cette merdeuse avait définitivement tout pour elle. Un potentiel qu'elle ne réalisait pas, et la mentalité qui s'associait bien avec. « C'est bien que tu témoignes du respect envers ma force. Mais te rabaisses pas, parce que ça m'énerve. Et en plus tu te complais dans une vie bien misérable si tu n'es pas capable d'exploiter tes talents comme il se doit. »  Les poings se serrent assez fort pour que mes griffes pénètrent ma peau. Mais je ne ressens rien de douloureux. J'ai déjà eu à subir des perforations plus impressionnantes. Concentres toi Shotaro. Cela m'énerve, mais elle n'y est pour rien. Le sang qui coule de mes poings s'étale sur le sol, et je n'y prête aucun réel intérêt.  Mes muscles se détendent aussitôt. Tout mon être s'apaise pour se teinter d'une attention aiguisée.

    Les pupilles rougeâtres traduisent bien l'appétit qui me gagne, et l'envie de voir ce dont elle était capable. D'un coup, je disparais de sa vue pour me retrouver derrière elle. Mes narines viennent humer son odeur, visage à s'enfouir dans le creux de son cou, sentir le sang qui pulse dans ses veines. Je  finis par la regarder. « Voilà ce que je te propose. Tu me montres l'étendue de tes capacités, contre moi. Si je suis assez satisfais... » Bien sûr, je m'amusais de cette phrase. Tout était fait pour marquer à mon tour l'ambiance d'un cynisme de défiance. Donnant une petite tape sur ses fesses, je m'éloignais d'elle.  Le sourire aux lèvres, large sourire qui laissent mes dents apparentes donc les canines acérées et plus longues que la normale. Je commençais à étendre mes bras. Inspirant profondément, je m'armais d'une sorte de concentration. Les bras le long du corps, je me contente de jauger son positionnement. Quant à moi, je laisse une ouverture assez flagrante afin de voir ce qu'elle entreprendra, si elle passe à l'action.

    « Je pourrais te proposer une sorte de contrat à durée indéterminée où tu pourras exercer une profession plus ... valorisante. Je t'en donnerai les détails uniquement si tu arrives à me toucher. Tout est permis et ne te retiens pas, mes terminaisons nerveuses sont HS... ! »

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    La jeune femme le fixait faire ces trucs, et l'écoutait sans trop rechigner, les mains serrer dans ses poches. Il était plus que flippant. Flippant n'était même pas un mot adapté, il n'existait pas de descriptions face à la chose qui se tenait en ce moment devant elle, qui avait écouté malgré tout... Semblant en même temps haïr la façon de penser et d'agir de notre Ondine.
    Si cet être était que de violence, bien entendu que les pensées de Ioenna devaient lui apparaître faible, voir, comme il eût dit avec un profond dégoût, de rabaissement. Pour elle, ce n'était que l'état d'une vérité terrible : celle que la mort traînent bien trop partout, et qu'elle n'aimait pas trop l'idée d'en être autrice. Ce n'était pas rabaissant, juste que ce n'était pas de son goût.

    Même si en ce moment là, ce moment-même, qui s'inscrit dans ce présent si particulier, Ioenna avait des envies de meurtres malgré ces douces pensées envers cet individu. Pour quelles raisons réelles, il y a des moments où votre raison disparaît en réalité.
    Et c'était ce genre de moment. Le moment où tu ne sais tellement plus quoi faire, que l'instinct le plus primaire et premier de tout être qui veut survivre, surgit, t'enroulant dans ses bras longs et noirs, griffus, et d'un œil émanant de sang et d'un rire si profondément démoniaque que tu ne pouvais te reconnaître dans cette chose... Qui n'était juste que ton envie de vivre, depuis gamine, qui te tenait debout... Ioenna.

    Bien entendu qu'elle se complaisait de sa misérable vie, que de mieux que la tranquillité et l'absurdité de la légèreté d'une vie sans sang et autres saloperies qui pousse ce monde dans des tort et des bavures, le plongeant inéluctablement dans une prison de merdes encrées de cadavres et de pourritures, le détruisant un petit feu, alors qu'il était encore récent.
    C'est ce genre de créature, ici des plus démoniaques idées et endroits, qui pousse les extrêmes.

    Un flash, il disparut, et elle frissonna horriblement sous son contact. Une chaleur aussi, monta. Malgré son horreur, son abomination, une partie de son corps réclamait l'autre, et de le prendre. Ah, elle voulait vomir de sa réalité, de ce désir infâme et des plus impurs, envers une putain de bête !

    La jeune femme le regarda s'éloigna, proposant cette drôle d'idée qu'elle le frappe. C'était à peu près tout ce qu'elle retenue, en plus d'un contrat. Un contrat... Qui pourrait lui donner plus ? Mais en la pourrissant sûrement, la faisait alors reculer jusqu'à annihiler ses rêves...
    Après, selon son contrat, peut-être, pourrait-elle rêver de faire une justice interne, de rébellion ? A quoi pensait-elle, elle ne savait plus, c'était la chose qui la tenait qui parler pour en fixant ce démon de ses ovaires à la con. La dernière fois qu'elle avait eu cette putain de pulsion, cette chose qui lui murmure démoniaquement dans l'oreille quoi faire, comment, c'était en Russie.

    En Russie...
    Loin....
    Dans le froid...
    La nuit....

    Alors qu'elle ramassait la batte face à l'invitation, elle sentait sa santé mentale s'envoler, comme une fumée de cigarette soudainement éjecté avec grande violence. Dans son champ de vision valide, le monde n'était plus le même. Il y avait de la neige partout, des corps aussi, des gens qui travaillaient à les traîner, et un type. Le chef. Qui se tenait à la fixer en lui gueulant dessus en Russe.
    Jamais elle n'avait pu prendre sa revanche sur ce type bien trop géant, et puissant. De toutes ces informations de Russie qu'elle gardait : il avait échappé à la prison, on ne sait comment, et avait sûrement continuer à procréer ses infamies et.... urgh... c'était le même genre d'enflures...

    Son souvenir la fit frissonner si fort, qu'on pouvait ressentir ce désir de hacher menu, d'éclater, d'ouvrir, de déchiqueter. Un désir de tuer si profond, et atroces, d'une haine sans nom. D'une colère, sans faille. Que Shotaro, avait réveillé, sûrement pour son pur plaisir, qui sait.

    Devant lui se tenait Ioenna, en plein Traumatismes, les muscles tendues et prêt à défoncer tout, les crocs si serrés qu'ils émettaient un crissement ignoble pour les oreilles, tant pis pour leur santé. Son œil, était devenu fou. Le démon l'avait entièrement dévoré, il n'y avait pas de douce Ioenna, juste la rage pure jamais exprimée, qui était maintenant présente. Une rage âgée, qu'elle avait contenue si ardemment pendant des années dans divers sports de combat, ou autre activité de destructions légales pour se défouler.

    Ce soir, ce serait différent...

    La batte tendue devant elle, bien entendu qu'elle s'en prendrait plein la gueule, mais plus rien à foutre. De sa posture de combat, elle l'envoya en l'air avant de frapper de toutes ses forces avec son pied dedans, l'envoyant comme un boulet de canon, alors qu'avec sa galipette arrière, arriva sur sa bécane qu'elle démarra pour foncer sur le démon, sortant des poings américains des protèges mains. Un léger rire l'a prit.
    Face à lui, oh, elle dû bien abandonné sa moto qui glissa.
    Mais ses dents vinrent se planter à toutes forces dans l'avant-bras de celui-ci en léchant son sang. Tranchant, et pénétrant, comme le requin, son regard le fixer, alors qu'elle s'agrippa à l'envers sur lui une fois la prise lâché. Malgré les coups possibles, malgré le sang. Non, elle ne lâcha pas, une énergie de vie, de ne pas abandonner.

    Se tenant à son torse, ses poings frapèrent de manières logiques, habituelles, sur les zones censées être dangereuses à la vie et sensibles. Dans sa folie, et malgré la douleur, elle calculait chaque centimètre et millimètre, dévoiler son agilité, et sa rapidité qui était bien plus qu'un nabot normal. Oui, elle avait de l'entraînement, oui, c'était une bête.
    Oh, on ne tente pas qu'il la renvoya balader, très fort. Et même en pénétrant dans les containers, s'ouvrant à plusieurs partie, sentant le sang couler, un hoquet de ce même liquide rouge et abondant, la fit sursauter et bondir à nouveau malgré tout.

    Attaque basse maintenant, liée à des attaques qui ressemblaient à de la dance et de la boxe, accompagnée de crocs, jusqu'à récupérer la batte et frappe de toutes ses forces à chaque points qui pour quelqu'un de normal, seraient probablement mortel, surtout vu tout ce qu'elle mettait dedans. Puis bas, et haut, mélage de pieds, de mains, de glissades, et autres subtilités.
    1M78 avec que du muscles, bien qu'il ne se voyait pas tant que ça, il était bien présent. Pas de stéroïde de triche, de la force pure et entraîner chaque jour, sans aucun doute.

    Oh, après ce déchaînement, elle recula en titubant. Chaque coup donné semblait retourner sur elle tellement pire, mais elle refusait d'abandonner. Sauf que son corps ne répondait plus à sa rage, alors elle hurla en Russe, de toute son âme. Un hurlement pas monstrueux, mais qui sortait de toutes ses tripes.
    Si elle devait mourir...

    Elle avait montré ses capacités de combattantes et d'endurances, en plus de ses connaissances des points. Jetant avec rage la batte qui alla s'écraser au loin, elle écarta ses bras, éclatés, en le fixant droit dans ses yeux avec le sien et sans le lâcher cette fois.
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    J'ignore si je dois apprendre à maitriser cette force, ou la laisser s'exprimer contre elle. Je devrais trouver milles raisons de ne pas donner à la raison une raison de vivre. Il me suffirait de m'éloigner du chemin de la raison pour qu'au bout de ce nouveau sentier la paix sanglante puisse m'attendre. J'ai cessé abandonner la colère envers moi-même pour la diriger vers elle. Pourtant ce n'est pas anodin si j'essaie d'étouffer cette force bestiale en moi. Comme pour me consacrer à vie qui m'est imposée. Je me force à être une autre personne, le démon d'antan n'a plus rien à voir avec celui que je suis aujourd'hui. J'apprends à coopérer avec le temps sans perdre le fondement de mon âme, dans l'unique but de rançonner ces instants d'éternité violente. Sautillant sur place, je levais doucement ma garde. Quand la confrontation débute, je suis le premier surpris de voir qu'elle se sert de son véhicule. Arquant un sourcil, je me dis que sa créativité offensive ne fait que débuter, j'avais besoin de ce genre de figure au sein de l'organisation. Prenant un appui certain, je me préparais à son assaut.

    Elle démarre en trombe, un premier saut fut opéré pour ne pas me prendre bêtement la moto. Et très vite, elle se retrouva face à moi, et je fus surpris de sa bestialité quand elle planta ses crocs en moi. Heureusement, la douleur est un lointain souvenir, même si cela aurait renforcé pleinement mon excitation. Mon bras valide, mon poing valide se serre, et je lui attribue une myriade de coups pour qu'elle se détache de moi. Cette ruée de coups prend fin quand je concentre assez d'élan pour asséner un coup sec dans son estomac pour provoquer un impact si fort qu'elle fut projetée au travers des containers. Putain, qu'est-ce que c'est bon d'avoir une furieuse en guise d'opposante. Quelqu'un qui se laisse aller par ses instincts les plus primaires... Nous sommes fais du même bois, et même si un monde semble séparer nos niveaux... Mon sang bouillonne et mes muscles palpitent... Mon corps entier réclame d'avantage de violence fougueuse... Je ressens pleinement les choses. Chacune de mes cellules tremble sous l'aiguillon de cette soif inextinguible.

    « Quelle hargne... Tu m'intéresses petite. »

    Mes plaies se referment progressivement, mais avant même que celles de mon bras ne se referment, ma langue pointue passe sur ma chaire pour en récolter le sang. Pas le temps de frimer, elle bondit à nouveau. Mes yeux se plissent d'excitation avant de s'écarquiller. Je tends les bras, dévoilant une posture avec de multiples ouvertures. ses connaissances martiales sont assez intéressantes pour m'obliger à devoir contrer au mieux. Ses hurlements témoignent de sa hargne, comme un cheval dont les ruades pour désarçonner son cavalier deviennent de plus en plus violentes. Le rythme ralenti, petit à petit, et je sens que je n'ai pas trop d'efforts à fournir pour me défendre. Et puis tout cesse d'un coup, elle ne se prononce pas. Elle s'enlise dans un silence de fatigue. Hm, il va falloir corriger un peu ça. « C'est bien, c'est bien. Mais il y a un soucis dans ta façon de combattre. » Inspirant profondément, je fermais les yeux. Ma poitrine se gonfle d'air et je relâche le tout dans une expiration bruyante. Mon poing se sert, et ma posture change. Mes muscles semblent assez échauffés. Je sautille sur place en détendant le moindre muscle. Bougeant la tête de droite à gauche , les yeux clos. D'un coup je m'immobilise, et je disparais. Je réapparais, face à elle. Assez penché en avant pour que le haut de mon corps effleure presque le sol, le poing armé. « Tu t'épuises trop vite. » Et dans l'instant, mes phalanges regroupées foncent dans son diaphragme. A l'impact, je tourne mon poing pour provoquer une douleur encore plus prononcée. Je laisse échapper une partie de ma véritable force, mais je la contrôle pour ne pas la faire voler.

    Elle perd connaissance sur l'instant. Penchant ma tête sur le côté, je la rattrape avant même que son corps ne touche le sol. Et je viens à nous placer sur un container, là où elle pourra dormir et reprendre connaissance. Moi, je m'enlise dans un silence des plus persévérants, mon esprit se refroidit. Je reprend un état d'esprit bien plus calme. Cette violence, je l'appliquerai sur le coin de la gueule d'Artemisia. Un peu de patience. J'ai une sensation. Elle m'habite, et nul ne sera me séparer d'elle. Je chevauche cette fougue, et elle ne pourra me désarçonner. Aux branches que l'air rouille, l'esprit ouvre son cœur au reste du monde et je n'ai que l'intime conviction que je me dois de tenir bon. Dans l'empire de l'infiniment petit, nous nous retrouverons, et là je me vengerai. Quelques gémissements de douleurs parviennent à mes oreilles et je regarde le poiscaille se réveiller. Moi je repose en tailleurs, penché en arrière en m'appuyant sur la paume de mes mains.

    « Donnes-moi ton nom. »

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    Ah, elle voulait se rejeter dessus, tenter de faire quelque chose qui ne disparaît pas en quelques secondes, que son sang lui reste à sa gueule-là ! Argh.. Elle voulait gagner, indirectement, alors que la différence était bien trop énorme. C'est une envie bestiale, illogique, que de vouloir le démonter en morceaux, le découper.
    Et pour la première fois, vouloir l'ouvrir n'était pas juste une obligation, mais bien réel : le maintenir en vie et le faire souffrir en faisant mumuse avec ses organes qu'elle pourrait couper ou non, commencer toujours par le set trois pièces pour humilier en général les personnes trop orgueilleuses.

    Le corps titube un nouvelle fois, une vague de sang malgré elle retombe sur le sol alors qu'elle se tient au mieux, très douloureuse. Une douleur intense, vive, qui ne partait pas. Y'avait sûrement des côtes en miettes, des organes plus très frais vu les ripostes...
    Et de se dire qu'il s'était retenu, ne faisait que la faire grogner. Mais même si Ioenna se hurlait mentalement dessus, le corps ne pouvait plus rien pour elle. Son corps, avait lâché, alors que l'esprit était battant.
    Soudain, elle le vit juste à son visage.

    Horreur. C'était le dernier coup.

    Mais, au lieu de se figer dans la peur, ayant conscience qu'elle allait prendre, son œil s'était planté dans ceux fous de l'opposant... Avant de prendre si violent, que ses yeux se retournèrent ; et tout s'éteint soudainement.

    Que dire, à part le néant à ce moment ? La gamine a perdue conscience. Pour elle, rien n'est plus. Oh si, comment vous dire ? Ioenna marche.
    Marche dans la neige, dans la tempête de la Russie qui fait rage, traînant avec son petit corps de 8 ans le cadavre encore frais et mutilé d'un homme. Tirant aussi fort de ses petits bras fatiguées, torturées et maigres. Elle hurle, elle tire, elle hurle, elle pleure, elle tire.

    Flash.

    Elle est dans une salle d'opération de fortune avec un homme tenue éveillé et en vie, qui hurle sa mort, pendant que son “Professeur” la dépose sur une chaise pour qu'elle regarde dedans, et écoute attentivement, sous les yeux menaçant des deux gardes du corps prêt à la punir ou à l'attraper. Interdit de vomir ses tripes, ou de se boucher les oreilles d'ailleurs. Des heures, à apprendre, sans jamais abréger des souffrances, avant qu'ils ne se mettent au travail... Et une fois leurs carnages terminés, c'était l'enfant poisson, qui venait nettoyer avec si peu de matériel les restes inutiles, mélange de sang et d'autres matières humaines, toujours sans vomir.

    Flash.

    Le chef de ce gang Mafieux, dont le nom n'arrive plus à lui revenir tellement il en avait eu. En train de hurler, et pointer un corps mort qu'il venait de flinguer à l'instant. Hurlant, de le découper maintenant, de faire ses preuves. Ioenna refusa, jetant le matériel, hurlant et pleurant... Avant de finir soulever, et attacher... Puis arracher l'oeil gauche. Une leçon, de celle qui n'obéit pas, ne sert à rien et deviendra un objet à vendre et abandonnée.

    Flash.

    C'est elle, vers ses 10 ans, qui gèrent les opérations plus grande avec l'ancien Professeur, sans aucun amour-propre pour qui que ce soit. Elle promène ses petites mains dans ces corps, pour récupérer ce que des personnes inconnues et riches voulaient sur un marché des plus sombre.

    Flash.

    Mise à mort, on lui donnait le pistolet, on l'a laisser faire. Protégée juste par son ombre, elle avait pu tuer sans se faire punir sans qu'elle n'eût dit avoir vu être plus inutiles. Mise à mort, on lui donnait le pistolet, on l'a laisser faire. Ce goût de Justice même injuste, lui avait ravivé une flamme.

    Elle reprit une respiration soudaine et douloureuse en rouvrant vivement ses yeux, puis geint terriblement de douleur en se tordant malgré elle. Ce voyage dans le passé, elle s'en serait bien passé notre Ondine. Le souffle très compliqué, et toujours la tête dans les étoiles et bien trop loin, une voix résonne.
    Bordel de merde, il est là l'autre con, il ne l'a pas achevé. Il veut quoi... Son prénom ? Bah, elle n'avait pu rien a caché ni à faire, c'est à peine si elle pouvait se mouvoir, alors que l'autre salop là.. Il était tranquille sur le containers. La différence la faisait terriblement chier, serrer les poings, mais c'était la réalité.

    Ioenna Dimitri.Put-elle dire avec une voix éclatée, et une difficulté immense.

    Cela lui arracha même une énorme grimace qu'elle rangea bien vite. Montrer qu'elle souffrait n'était pas son but, et notre bleue n'aimait clairement pas ça. Pourquoi ? Car c'était avouer sa faiblesse... Faiblesse qu'elle sera comblée, quand elle pourra... Avec de bons moyens...
    Vivement, elle se redresse, et se force à ne pas vomir. Vomir, c'est interdit, et ces tripes, et ce qu'il y a dedans, son corps va en avoir besoin bordel..... C'est bon, la douleur à arrêter la remonter. Ouais, c'est une obstinée, mais elle a survécu comme ça.

    C'est gravé dans sa mémoire, son sang, et sa chair.

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