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  • 2850OsakaEn l'an 2550, arrive un phénomène cosmomagique. La collision de deux mondes, l'un que nous connaissions gangréné par la guerre, la pandémie et les crises économiques. L'autre, où la plus petite particule est imprégnée de magie et dont la vaste étendue de reliefs est habitée par des civilisations insoupçonnées. 300 ans, c'est le temps qu’il fallut pour que cette fusion aboutisse, le temps pour permettre à ces deux mondes de ne faire plus qu'un. À la découverte d'une planète comme une pièce et ses deux faces, que vous soyez un Humain utilisant les arcanes pour faciliter votre quotidien et atteindre vos ambitions, un Porteur de pouvoirs les exploitant pour vous et vos semblables, ou bien encore l’une des multiples Créatures usant de leurs particularités dans leurs quêtes personnelles, ce grand carrefour cosmopolite fantastique qu'est Osaka vous attends. Maintenant, c'est à votre plume de jouer.
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    we own the world

    ⋆ Quartiers résidentiels [standards], Météo ensoleillée, 12h37
    Il n’avait pas fallu deux heures à Maria pour se rendre compte que ses clefs avaient complètement disparu. Oui mais voilà, depuis la dernière perte elle avait bien fait attention à accrocher plein de porte-clef à cette dernière et à consciemment ranger le tout dans la sacoche qu’elle portait sur sa hanche gauche. En vain semblait-il.
    L’échéance des deux heures la vit donc hâtivement rebrousser chemin en cherchant frénétiquement le moindre pavé du trottoir. De toutes façons la raison de sa sortie venait d’être annuler car son amie avait eu un empêchement familial ce qui lui offrait une autre raison pour partir à la recherche de ses clefs plutôt que de trouver à s’occuper seule en ville.

    Ses pas la ramenèrent à sa résidence sans succès et elle remonta son chemin jusqu’à la porte de son appartement sans succès. Cela lui fit une fois de plus regretter les systèmes coréen mais elle refusa de se rouler en boule contre sa porte en attendant un de ses voisins et redescendit dans le hall en prenant l’ascenseur. C’est là qu’elle vit un papier rappelant aux habitants de la résidence que celle-ci serait nettoyée ce mercredi comme chaque semaine et qu’il fallait faire attention aux sols mouillés.

     Maria eut une épiphanie et sortit de l’ascenseur comme un diable de sa boîte.

    En revenant de sa sortie avortée elle était passée devant un couloir où elle avait aperçu la personne engagée pour nettoyer la résidence elle savait donc où chercher et c’est pour ça qu’elle la trouva aussi rapidement. Tel un soldat sur un sentier de guerre, Maria ne s’arrêta qu’à un demi mètre de la femme de ménage, cheveux turquoise ébouriffés par sa course anticipation à son paroxysme.

    « Excusez moi est-ce que vous auriez trouvé une clef ? Genre avec… pleeeein de porte-clef ! »

    Elle agita ses mains pour tenter de donner forme à la description qu’elle vocalisait, une moue concentrée sur le visage.

    « Le plus gros c’est une grosse moumoute rose pâle avec un masque de renard blanc dessus, y a un croc de serpent en porte-clef aussi… ah ! Et le logo d’un group de k-pop ! » s’exclama t-elle joyeusement en joignant ses mains.

    Pas la peine de décrire plus de porte-clef aussi t-elle releva la tête vers la femme de ménage dont elle remarqua la peau bleue pour la première et oh n’était-ce pas là le destin ? Maria adorait le bleu. Et le rose. Elle trouvait que les deux couleurs se mariaient à merveille et elle ne put s’empêcher de taper ses doigts entre eux en signe d’excitation.

    Mais d’abord, sa précieuse clef et ses précieux porte-clef.

    « Dites moi que vous les avez trouvé ? Mon proprio va me tuer si je lui dis que j’ai encore perdu ma clef ! »

    Ce ne serait que la troisième fois en deux mois qu’elle perdait la clef de l’appartement sans pouvoir remettre la main dessus. Jusqu’à maintenant elle avait toujours réussi à la retrouver qu’importe où elle l’avait perdu mais là le sort s’acharnait sur elle ! Elle se tordit légèrement les mains en songeant au visage désapprobateur de son proprio. Urgh, non vraiment elle ne voulait pas s’asseoir pendant une heure à écouter son sermon. Quoique peut-être que cela le convaincrait de mettre une serrure digicode… Ou pas. Elle leva donc deux grands yeux pitoyables vers la femme de ménage.



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    InvitéInvité
    Anonymous
    Re: Inarrêtable comme un train sans frein [Ioenna]par Ioenna Dimitri Mer 19 Juil - 13:10
    CiterÉditerSupprimerIP de l'auteur
    Inarrêtable, comme un train sans frein !

    Une nouvelle journée, à nouveau à devoir se lever pour aller gagner son pain ! Et de quoi réparer un peu la carrosserie de sa bécane suite à une mésaventure qu'elle préfère taire, pour le moment. Mais bon, pauvre moto ! Son joujoue favoris ! Aaah..
    Un gros soupir pendant qu'elle finit de s'habiller de sa tenue habituelle, attachant en hauteur ses cheveux longs pour qu'il ne soit pas trop gênant, et ne pas avoir à foutre cette saloperie de truc pour les cheveux. Bah, personne s'en plaint, tant mieux, les patrons ont pas besoin de savoir.

    Se fixant dans la glace en ajustant sa tenue de maid, c'était, une journée, plus calme aujourd'hui. Pas de réservation privée, juste quelques bâtiments habituels où elle avait signé des contrats de simplicités pour les zones communes. Donc, généralement, pas de contact client, ce qui lui permet de faire vite et bien, et ainsi sortir profiter plus rapidement de la vie et boire en jouant à différents jeux selon les activités du jour qu'elle trouvera dans ses promenades sans but !

    Empruntant le véhicule de la compagnie, elle se dirigea avec tout son matos à la Résidence, fumant une clope, écoutant sa musique qui n'avait aucun sens : pour vous. Du Russe pur, et du métal en plus ! Elle chantait joyeusement en rythme endiablé, conduisant toutefois sagement. Bah oui, un pv sur la plaque du patron, non merci ! Elle tient à son petit boulot, même s'il est pas à plein temps !

    Arrivant à la Résidence et garant son véhicule, récupérant ses affaires, il était l'heure du travail !
    Et dans cette grande résidence, elle s'épuisa à tout faire à la perfection, comme toujours ; ne sachant pas mal faire, même si Ioenna le pourrait. On l'engageait pour ça, alors faut bien faire. C'tout !
    Pendant qu'elle nettoyait, un gros “CLINGCLOING” la déconcentra. Alors elle fixa vers les boîtes aux lettres, puis dessous, pour y découvrir un truc à clé.... Non, car à ce niveau, la clé est inexistante dans toutes ces portes trucs là ! Fixant l'objet, peu ordinaire pour le coup, se demandant même comment tu pouvais foutre ça dans un sac à main sans être emmerdé, Ioenna prit conscience qu'elle allait devoir probablement trouver la, ou le bien entendu, propriétaire de ce trousseau de froufrous et trucs bidules machins chouettes pétillants, je ne sais pas quoi !

    Bon, ça rallongera un peu sa journée, d'un poil, mais ça l'emmerdait. Fixant la clé, la fautive, elle semblait bouder avant de rouler de son œil valide, et la ranger dans la grande poche de son tablier, reprenant sérieusement le travaille.
    Tout avança, calmement, comme souvent ; pas de réclamation pour le moment. Bon, elle n'allait pas devoir laisser des mots ou toquer quand même ? Pourvu que l'idiot, ou l'idiote qui a perdu son truc revienne ! Parce qu'elle refuse de trimballer ça avec elle ! Bordel !

    Puis une tornade bleu. Ouais, Tornade. Un truc lui avait sauté dessus ! Être humain, pas un truc, z'avait compris, roh ! La chose toute excitée là, bleutée, s'agitait, à décrire les clés. Pas besoin, elle les a ! Mais pas le temps de lui donner, qu'elle papotait et Ioenna souriait aussi poliment que possible en tentant de comprendre ce qu'elle avait à être aussi active comme ça !

    On se calme ma jolie petite. Tout va bien ! Sourit-elle en sortant l'objet des désirs.Vous avez dû vous arrêter trop près de votre boite en lettre, ça a dû tomber, et j'ai préféré le ramasser avant, on ne sait quel désastre. J'attendais que vous veniez à moi pour vous le rendre. En toute sécurité.

    Prenant la main de Maria, elle le posa avec grande délicatesse dedans, avant de lui prendre l'autre main et lui faire fermer dessus.

    Soyez plus prudente, si vous le perdez avec tous ces grigris vous devez être très maladroite. Prenez soin de vous, un joli minois ne devrait pas s'abîmer ou se tuer d'inquiétude.

    Politesse et gentillesse. C'est bien Ioenna. Malgré ton accent hyper prononcé Russe, que tu ne retiens pas, tu fais l'effort ! Maintenant, tu lui fais au revoir et tu vas finir ton ménage pour te casser vite t'amuser à autres choses ! Tout ça mérite de bons verres d'alcool et un jeu de fléchettes. Oh, elle se voit encore écraser les débuter avec joie, ça, c'est rigolo d'être la plus forte !
    Tournant la tête, la bleue atypique semblait rassurer et combler, s'agitant un peu seule face à la réussite de sa quête : retrouver sa clé ! Ça devait bien éviter nombre d'emmerdes avec les Propriétaires ! Ils ne sont pas toujours compréhensifs, et ça, Ioenna connaissait ! ... Aaaaah...

    Aaaaah...

    Elle soupira très longuement, avant de se tourner vers elle. Un sentiment presque grande soeur, c'était installé en la regardant simplement être toute simple. Et les gens simples, ne sont souvent pas toxiques...

    Petite, j'ignore ton âge. Mais t'as l'air rigolote. J'ai bientôt fini mon tour. Ne perds pas ton trousseau, et peut-être que je t'emmènerai découvrir un bon bar, et te défier à quelques jeux. Ça pourrait m'occuper, et ce serait mieux que toute seule. Ah, je suis Ioenna, pour le coup, à ton service demoiselle.Et un petit salut.

    Ainsi, la jeune femme retourna finir ses tâches, peu nombreuses, toujours en s'appliquant à tout, fallait que ça brille putain ! Comme le fric, eheh. Enfin, qu'importe.
    Un coup par-ci, par-là on pousse le chariot, en le range dans la camionnette en frottant ses mains.

    RdV ici dans 2heures, que j'aille me changer quand même. Et ne perd pas tes clés !

    Ainsi, elle repartit avec la petite camionnette, retourna chez elle pour prendre ses fringues plus à l'aise. Grand et large T-shirt, tiraillé et troué, coloré, un t-shirt collant blanc en dessous pour ne pas laisser le tout visible par les trous, ses cheveux attachés plus négligemment, un pantalon de cuir et des Docks martines aussi rouge que ses tifs, voilà un meilleur look. La voilà, elle.
    Respirant la vie, elle attrapa sa bécane cabossé, mais fonctionnel, prenant un second casque bien entendu, enfonçant le sien avant de démarrer à toute vitesse, roulant un peu comme une gogole cette fois, profitant de sa vie à fond.

    Jusqu'à arrivé en bas de la Résidence de plus tôt, en espérant que la demoiselle n'est pas oubliée, elle serait pas contente ! Jusqu'à arrivé en bas de la Résidence de plus tôt, en espérant que la demoiselle n'est pas oubliée, elle ne serait pas contente !
    Codage par Libella sur Graphiorum
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    Ioenna DimitriCréature
    Ioenna Dimitri
    Image personnelle : Inarrêtable comme un train sans frein [Ioenna] Kx21
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