Personnalité:
De façade un être assez agréable, paisible, sage, charmant, doux, compréhensif et confiant quoi qu'un peu fainéant, désinvolte, capricieux et obtus.

Noboru est tout ça, mais il cache un aspect un peu moins charmant, une hypocrisie venimeuse qui dissimule une intolérance latente pour tout ce qui se compose de magie, tout ce qui a un caractère plus ou moins exceptionnel, tout ce qui est plus intéressant et donc mieux que lui.



Histoire:
TW- Racisme strictement propre à l'intrigue (POV strictement propre au personnage. Z'vous zaime moi ok?)

Pour connaître les Ueda, il vous faudrait revenir des années en arrière, vous laisser projeter dans les anciennes pratiques, dans les affres de l'ancien monde.

2467. Votre famille était au sommet, jouissant de la prolifération des conflits internationaux, des échecs de négociations, de la dilatation de l’ego de nos dirigeants. A la tête d'une entreprise de manufacture d'armes terriblement prolifique, les époux Ueda de l'époque faisaient partie des fortunes les plus immoralement imposantes de la surface du globe. Ils faisaient ouvertement affaire avec le Japon, mais s'étaient également attaqué à d'autres marchés tout aussi offrants. Sans scrupules et les dents terriblement aiguisées, la famille jouait habilement de ses connexions et dissimulait sans mal ses appartenances moins nobles, s’octroyant ainsi une influence importante auprès des dirigeants Japonais d'alors.

2541. Il est clair que les guerres terrestres ne sont plus d'actualité mais une autre menace semble planer sur votre réalité et les Ueda sont bien trop intelligents pour laisser passer l'opportunité. Une partie de la fortune plonge dans les recherches. Il faut de nouvelles armes, de nouvelles technologies, de meilleures défenses.


2551. Après des années de développement plus ou moins infructueux, les Ueda voient enfin la fin du tunnel, les querelles reprennent, les deux mondes ne parviennent pas à fusionner comme il le faudrait, ils gagnent à nouveau de l'argent à flot. Tous souhaitent se procurer les dernières avancées militaires, celles qui pourraient les protéger de cette nouvelle menace si bien préparée aux conflits comparés à de pauvres humains sans défense. Mais le Flux force tout à évoluer terriblement vite et les fonds s'engouffrent toujours dans les recherches, dans les améliorations.

2607. Les pertes sont énormes, les conflits perdent en intensité et qu'importe à quel point les Ueda tentent d'instiguer une nouvelle étincelle dans l'animosité des gouvernements à l'encontre de ce nouveau monde, le feu ne prend pas. L'industrie de l'armement dégringole et les profits sont de plus en plus maigres. Bien sûr, la famille maintient la face, garde un air noble et fier en dépit de leur catastrophe interne.

2635. L'acharnement de Ueda à ne jamais se détourner de leurs investissements premier cause leur perte. Ils sont vite à court d'argent et la famille toute entière est traînée dans la boue. Traîtres, assassins, profiteurs, monstres. Aucun mot n'est assez fort pour décrire cette famille de vendus qui s'étaient créés un empire sur les cadavres de tous ceux tombés pour des idéaux pourris. Leur belle demeure traditionnelle était ravagées tous les soirs par les détracteurs de la familles. Oeufs, fruits et légumes pourris, pierres, charmes dégradants. Rien n'était assez grand que pour infliger plus de honte à la famille.

2823. Février. Noboru voit le jour. La famille s'est fait toute petite depuis des années, a abandonné l'idée de renouer avec l'industrie de l'armement et survit tant bien que mal grâce à un père responsable d'un filon d'Arcanes et une mère infirmière. Ils sont peu souvent à la maison, mais ils sont aimants, tendres, et font de leur mieux pour élever les enfant dans les traditions, ainsi que dans la préservation. Voilà des siècles que tous les Ueda sont humains. Tous exclusivement humains. Pas une trace de sang vicié dans leurs veines.

2834. Août. Son père a été agressé. Du moins c'est comme ça que les autorités leur annoncent. Il a été intercepté sur le trajet du boulot, accosté pour se séparer de ses biens, son argent, et comme il n'avait rien de valeur, a été laissé pour mort. Il reste quelques mois à l'hôpital, souffrant de blessures mystérieuses, mais les médecins ne sont pas optimistes. "Il n'a pas envie de se battre." C'est ce qu'ils disaient. Et puis, un jour, il a simplement abandonné, laissant derrière lui veuve et orphelin de père, animant ce-dernier d'une rancune terrible.

2844. Septembre. Noboru abandonne les études. Sa mère est trop âgée, souffre d’Alzheimer et de sénilité et est donc incapable de s'occuper d'elle. Il faut de l'argent pour pouvoir lui obtenir une place dans un établissement où elle serait bien traitée, où l'on s'occuperait d'elle comme d'un être humain. Il prend un emploi de manutentionnaire dans une grande entreprise de vente en ligne.

2847. Avril. Suite à une altercation avec un hybride ailé qui s'est soldée par une lourde perte de marchandises, Noboru est renvoyé. Il ne dit pas qu'il a été provoqué. Il ne dit pas qu'il les déteste. Il ne dit pas qu'il aurait envie de mettre un terme à cette invasion. Il sourit, s'excuse et trouve un autre travail.

2850. Juillet. Il pleut à torrents, très peu de monde est venu. Le cercueil glisse tout au fond de la fosse. Quelques fleurs pitoyables sont jetées dessus. Un regard à l'assemblée permet de compter votre nombre. 6. 6 à dire au revoir à Mme Sume Ueda. 6 à regretter celle qui avait donné la vie à la fin d'une famille déchue. Et au fil des heures, il n'y eut plus que lui. Masse sombre et triste devant une tombe sobre. Une angine, c'est tout ce que ça lui a coûté de dire au revoir à sa mère.


Anecdotes:
Noboru est complètement aveugle de l'oeil droit, ce qui fait qu'il se prend parfois les murs, les coins de tables, les gens, tout ce qui entre sans prévenir sur sa trajectoire! (Il est convaincu que ce handicap résulte des rares écarts de 'pureté' de sa famille) Il a un chat très touffu, dont il ne connaît pas la race, orange à souhait, qu'il a appelé Momo. C'est un vrai sucker pour le félin, il annule parfois des plans juste pour rentrer et jouer avec lui. Il garde dans un sac de voyage caché dans un coin de sa penderie dans lequel il dissimule d'ancienne armes, reliquats de l'ancien temps et de feu sa fortune familiale. Noboru aime s'habiller traditionnellement lorsqu'il traîne chez lui et il n'est pas rare de l'apercevoir au temple à laisser une offrande ainsi qu'une prière silencieuse. Il a les oreilles percées et porte une paire d'écarteurs noirs. Dent terriblement sucrée, la meilleure façon d'obtenir de Noboru qu'il se range de votre côté c'est de lui offrir des gâteaux. (Ses favoris sont à la fraise, j'dis ça...) Il joue du shamisen (un vieil instrument japonais) comme un dieu mais chante vraiment comme une paire de casseroles en fin de vie. Noboru a peur des chiens, il a beau faire 1m87 et posséder une agréable carrure, le plus petit york shire pourrait faire tordre ses tripes d'angoisse. Etrangement, il n'a aucun problème avec les chow chow... La langue bleue peut-être? Il a quelques soucis avec l'alcool. Pas qu'il ne le tienne pas, non, c'est plutôt qu'il le tient trop bien jusqu'à un certain point et tout d'un coup, c'est le verre de trop et le black out. Pas d'avertissement.