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  • 2850OsakaEn l'an 2550, arrive un phénomène cosmomagique. La collision de deux mondes, l'un que nous connaissions gangréné par la guerre, la pandémie et les crises économiques. L'autre, où la plus petite particule est imprégnée de magie et dont la vaste étendue de reliefs est habitée par des civilisations insoupçonnées. 300 ans, c'est le temps qu’il fallut pour que cette fusion aboutisse, le temps pour permettre à ces deux mondes de ne faire plus qu'un. À la découverte d'une planète comme une pièce et ses deux faces, que vous soyez un Humain utilisant les arcanes pour faciliter votre quotidien et atteindre vos ambitions, un Porteur de pouvoirs les exploitant pour vous et vos semblables, ou bien encore l’une des multiples Créatures usant de leurs particularités dans leurs quêtes personnelles, ce grand carrefour cosmopolite fantastique qu'est Osaka vous attends. Maintenant, c'est à votre plume de jouer.
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    Je sens que mon séjour aux pays du soleil levant va me laisser des séquelles. Cela ne fait même pas une semaine que j’ai débarqué que je me retrouve déjà à courir dans le quartier populaire du coin pour essayer de récupérer un colis d’une certaine valeur qui m’a été envoyé par voie postale et en économique ! Comment cela a pu arriver ? Comment je pouvais imaginer qu’on allait m’envoyer un prototype de cartes-mères à mon domicile à la place de l’envoyer à mon bureau de travail ? Sachez que face à cette situation assez cocasse, pour rester poli, je suis resté calme et professionnel. Le responsable qui a envoyé ces colis s’est un peu mélangé les pinceaux. Car oui, on ne parle pas d’un, mais bien de deux colis dans cette histoire. Ce qui était prévu d’origine, c’est qu’on m’envoie mon nouveau smartphone de travail chez moi en économique car il n’y avait pas d’urgence et ce prototype de cartes-mères au bureau en express par une société de livraison spécialisé pour ce genre de coli.

    Alors vous allez vous demander, mais pourquoi je cours en ce lieu ? Eh bien n’ayant pas été chez moi, le postier à laisser un avis de passage qui m’invita d’aller récupérer mon colis chez eux. Ce que je fis juste avant sa fermeture, mais alors que j’analysais le colis en mains me demandant si c’était bien mon portable, un individu, pour ne pas une petite racaille, m’a fauché mon colis avant de fuir à toute vitesse. Il me fallut deux secondes pour comprendre ce qui m’arrivait avant de prendre le voleur en course-poursuite. Bon sang ! Elle avait si bien commencé cette journée, elle va finir dans la sueur et peut-être dans le sang ! Alors que je talonnais mon emprunteur de colis, mon portable personnel se mit à sonner. Bon sang, j’espère que j’avais le Japon dans mon abonnement mobile, je répondis légèrement énervé :

    - J’espère que c’est important !

    – Excusez-moi de vous déranger Monsieur Renard, mais il y a eu une erreur lors de l’envoi de votre smartphone professionnel. Vous allez recevoir un colis à ramener au bureau, faites attention, c’est un prototype ainsi, vous pourrez récupérer votre smartphone professionnel qui est arrivé au bureau à la place du prototype.

    – Oh bon sang !

    C’est bon, j’avais tous les éléments en ma possession pour savoir que la vie peut se montrer sadique. Pourquoi sadique ? Faire une course-poursuite après 08 h 00 de travail, ce n’est pas mon kif comme dirait certain. Je raccrochais avant de remettre mon portable dans la poche de mon jeans. Je me mis à sprinter et à tendre la main pour lui attraper sa capuche à l’autre.

    Magnifique ! Il se met à pleuvoir à verse… Alors que notre petit footing du soir continua, je réussis à lui attraper la capuche avant qu’il ne puisse rentrer dans une ruelle. Je le fis tomber sur les fesses, mais j’ai dû lâcher prise, car mes chaussures, super pas adapter à ce genre d’activité, décidèrent de me faire glisser, mais par ma grande connaissance en mécanique et en centre de gravité, je pus rester debout au prix de lâcher mon voleur. Non, je rigole pour ma connaissance en mécanique et tout, j’ai eu une chance monstre de ne pas tomber, c’est tout.

    Le temps que mes pieds prennent de nouveau de l’adhérence avec le sol mouillé, mon ami capuchonnait a pu se relever avant de rentrer dans la ruelle, je vis qu’il boitait. Son coccyx n’a pas dû apprécier sa rencontre avec le macadam. Il disparut pendant trois secondes le temps que je puisse atteindre la ruelle dans laquelle il s’était réfugié.

    – Où est-ce qu’il l’est ?

    Dis-je de façon légèrement irritée d’être en chemise blanche et en jeans, tous deux trempés par la pluie et moi respirant fort pour récupérer mon souffle. Il ne pouvait pas aller loin et vu sa chute, je pense qu’il devait essayer de se planquer, il était peut-être plus en état de faire son sport du soir.

    Pendant que j’essayais de repérer ma cible, mes collaborateurs japonais m’envoyèrent un lien pour télécharger une application de pistage avec un code à indiquer qui correspondait à la puce de traçage présent dans le colis. Si le colis était dans le coin, j’allais vite le retrouver.
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    Re: Bienvenu chez nous ! [Ayuna Blackwood] Terminer ! par Ayuna Blackwood Mer 31 Mai - 22:21
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    Bienvenue chez nous

    01/06/2850

    19h. Une soirée qui commençait, un service au bar à prendre, globalement tout semblait être bien parti pour que la soirée se passe comme à l’accoutumé. Il me restait un peu de temps avant de commencer le travail alors je trainais un peu dans les rues.  Il faisait bon, le soleil avait déjà un peu baissé ainsi que la température ce qui me permettait de supporter ma veste noire à capuche. Il y a des jours où je m’habille de façon élégante et des jours où j’ai la flemme. Aujourd’hui est un jour de flemme. Non je rigole, j’aime être apprêtée. Je connais mes qualités et j’aime m’en servir. Sous mon sweat se cache une petite robe moulante. Bref, je déambulais tranquillement dans une ruelle quand quelqu’un me percuta de plein fouet. Je suis toute seule dans cette ruelle et on arrive à me rentrer dedans. C’est une blague j’espère ?! Je ne suis pas invisible à ce que je sache. Et puis quelle idée de courir aussi vite si on ne sait pas regarder devant soi ?

    Aïe ! Vous pouvez pas regarder où vous allez au lieu de foncer comme un bourrin ?!

    Je vois une silhouette toute de noire vêtue avec un sweat à capuche similaire au mien. Bizarre ça. La silhouette regarde à droite et à gauche avant de déposer quelque chose et de fuir à l’anglaise. Attendez… Elle va partir sans même s’excuser ? Je vais lui apprendre à me rentrer dedans de la sorte. Je me mets à taper mon meilleur sprint, en plus je cours plus vite depuis que je suis devenue une vampire alors rattraper l’inconnu est un jeu d’enfant pour moi. C’est ce que je pensais, mais ma course cessa rapidement et ma curiosité me rattrapa. J’avais très envie de connaître le contenu de la boîte. Je m’étais finalement arrêtée là où il me semble qu’elle a été déposée. Tant pis pour la personne, de toute façon, elle a eu le temps de filer. Je cherche du regard la boîte jusqu’à tomber dessus. Un colis ? Pas déballé ? Quelle idée de déposer ça comme ça ici ? Et si il y avait un contenu top secret ? Si ça se trouve c’est un code ou un trésor caché ? Non, c’est dans les films ça. Bref, je prends le paquet entre mes mains. Je la secoue légèrement, la porte à mon oreille, essayant de découvrir ce que c’est.

    Hmmm Je me demande bien ce qui se cache là-dedans…

    Bon allez, je garde ça pour un peu plus tard, je vais finir par me mettre en retard. Je tourne les talons et je reprends donc ma traversée de la petite ruelle, continuant ainsi tranquillement mon chemin. Mon objectif étant d’arriver au travail à l’heure. Je découvrirais le contenu de cette boîte une fois que je serais rentrée, plus tard dans la nuit. Bref, je sors de cette ruelle pour reprendre la route principale.



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    Il me venait une réflexion alors que je regardais avec une grande attention mon portable pour géolocaliser le colis perdu. Cette réflexion était sous forme d’une question qui était : « Où sont les policiers quand on a besoin d’eux ? ». Non sérieusement, ils sont où ? Il faut croire que c’est un problème mondialement connu. On pourrait se poser la question s’il n’existait pas une consigne à toutes les forces de l’ordre dans tous les pays qui leur disent d’être toujours là où on n’a pas besoin d’eux. Cela pourrait expliquer pas mal de choses…

    Enfin bon, revenons à notre recherche. Je constatais que, selon le traqueur, le colis n’avait pas bougé de place depuis plusieurs secondes si ce n’est une ou deux minutes. Cela m’arrangeait, je n’étais plus trop motivé de repartir en courant. Avait-il abandonné le colis ? Ou bien pensait-il pouvoir me glisser entre les doigts ? Manque de pot pour lui, je pouvais savoir où il était exactement. Peut-être que tel un guerrier renégat qui avait repris conscience de sa triste condition déshonorante, il décida de faire face à son destin et de retrouver son honneur, même si cela devait lui coûter la vie ? Naaaaaaaan… Ça, c’est juste bon dans leur film ou mangas. Je penche plutôt sur le fait qu’il essaye de se planquer pour filer en douce plus tard. Comme si ce plan allait fonctionner, il ne savait pas encore sur qui il est tombé celui-là.

    J’attendis quelques secondes pour voir s’il allait rebouger. Je ne savais pas si ce n’était pas non plus un piège. Tu suis un gars là-dedans, il y en a cinq gugusses qui débarquent de nul de part et là, tu regrettes d’y être rentré. Alors que je pesais le pour ou le contre de rentrer dans cette ruelle sombre et humide, voilà que le colis se remit à bouger, et dans ma direction… Je ne savais pas encore sur le coup si c’était une bonne chose ou pas. Casse la tienne, adaptons nous à cette situation. Je me déplaçais légèrement pour me retrouver à la droite de la sortie de la ruelle pour essayer de surprendre le coach sportif improvisé. Franchement, vivement que cette histoire se termine, je veux rentrer chez moi, me débarrasser de ces habits mouillés qui collent à la peau et prendre un bon bain chaud et regardant sur ma tablette un petit film…

    Au bout de quelques secondes, je vis une silhouette encapuchonnée sortir de la ruelle, cette personne correspondait à mon voleur. Je pensais qu’en me voyant, il aurait été surpris et il essayait de filer et j’aurai profité du fait que je m’attendais à cette réaction pour le faire tomber et sans le lâcher cette fois-ci. En fait, rien de tout ça ne s’est produit. La personne passa devant moi comme si de rien n’était. Je commençais à m’interroger si c’était la bonne personne. Il n’y avait aucune trace sur elle comme quoi elle serait tombée sur le sol mouillé et elle n’aurait pas pu se sécher sous cette pluie. Bien que je doutasse de la personne, j’étais certain que c’est elle qui avait mon colis, le traqueur me l’affirma. Je suppose que c’était une complice du premier individu, malin…

    Je me tournais dans sa direction avant de prendre une marche légèrement plus rapide que la normale pour la dépasser et je lui fis face en disant d’une voix amicale :

    – Excusez mademoiselle. Désolé de vous importuner, mais vous avez quelque chose qui m’appartient.

    Je me tenais devant elle, droit, les bras croisés, la regardant droite dans les yeux avec un regard perçant et déterminé. Il y avait une distance de deux mètres, je dirais entre elle et moi. Je restais attentif à ses réactions pour essayer d’agir en conséquence. Une légère inquiétude me traversa l’esprit. Qu’est-elle ? Je dois avouer que de savoir comment s’appeler cette demoiselle m'importait peu, mais savoir ce qu’elle est, c’est une tout autre histoire, ça pouvait influencer de façon très fort mon état de santé pour la suite.
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    Re: Bienvenu chez nous ! [Ayuna Blackwood] Terminer ! par Ayuna Blackwood Ven 2 Juin - 8:56
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    Bienvenue chez nous

    01/06/2850

    Ce colis m’intriguait mais je ne devrais pas y prêter trop attention ou je risquerais d’être déçue. Continuant mon petit chemin tranquillement malgré la pluie qui elle était toujours tenace, j’accélère légèrement le pas. Je me décide aussi à ouvrir ma veste pour prendre le colis contre moi puis la refermer pour éviter qu’elle ne prenne l’eau. Ce serait dommage mais bon l’humidité et le carton ça ne fait pas forcément bon ménage. Alors que je m’attendais à faire ma route sans croiser personne, il faut dire que les routes avaient été désertées à cause de la météo et de ce fait les passants se faisaient rares, un homme s’arrêta en face de moi en me regardant. Heu… Il veut quoi celui-là ? Cela doit être mon charme  naturel ? Je m'apprêtais à le contourner jusqu’à ce qu’il m’adresse la parole. Oula, son japonais est approximatif mais je souligne l’effort. En tout cas, j’arrive à le comprendre. J’ai quelque chose qui lui appartient. J’affiche un regard d’incompréhension, me regardant de haut en bas.

    Non je…

    Le colis ? C’est peut-être ça, je l’avais presque oublié celui-là. Bizarre ça n’avait pas l’air d’être lui qui l’avait déposé. Vu la course de l’homme que j’avais croisé, peut-être qu’il avait été victime d’un vol à l’arrachée. Ce serait plausible. Je rouvre ma veste, sortant le colis.

    Oh vous parlez de ça ? J’ai vu une silhouette le déposer dans la ruelle juste derrière et il a filé comme une fusée mais…

    Qu’est-ce qui me dit que c’est vraiment à lui. Trouvé c’est trouvé, reprendre c’est volé, non ? Ce n’est pas ça le dicton ? Dans mes souvenirs je pense que si.

    C’est quand même bizarre de perdre un colis de la sorte et puis, qu’est-ce qui me dit que c’est vraiment à vous ? Trouver c’est trouver, reprendre c’est voler. Prouvez-moi qu’il est à vous et je vous le rendrez. Par contre j’aimerais savoir ce qu’il y a dedans du coup, ça m’a intrigué et je ne vous lâcherais pas avant de le savoir.


    J’affiche un petit sourire en coin. Mon regard rouge se mit à briller pour accompagner mes roles et leur donner un aspect plus sérieux. Bien sûr je ne lui ferais aucun mal et je suis sûre que ce colis est à lui, fin, je m’en fiche en soit de le donner à quelqu’un ou pas comme au départ il n’est pas à moi mais j’étais un chouilla plus joueuse et ça aurait été dommage de le rendre directement puis ciao bye. Le pauvre, il va rester un peu plus longtemps sous la pluie mais même mouillé il a un certain charme.




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    Je ne sais pas pourquoi, mais je sentais que la journée allait être longue. À ce moment « T », je ressentais un mélange de satisfaction et de frustration sur ma situation. Il faut dire qu’il y a eu en très peu de temps un petit nombre de nouveautés dans mon histoire ainsi que de léger changement du côté de l’élément perturbateur. Voilà que le prototype, qui ne devrait pas être ici, se retrouve entre les mains d’une femme aux yeux rouges d’humeur taquine, il faut croire. Alors bonne nouvelle, l’objet convoité se retrouve dans les mains d’une personne qui a le droit à une préemption d’innocence, et cela, malgré qu’elle soit une vampire ! J’avoue qu’il ne me faudra pas beaucoup pour qu’elle passe d’innocente potentielle à coupable de vouloir me pourrir la journée.

    Je ne sais pas encore si le hasard à décider d’être clément avec moi d’avoir fait trouver mon colis par cette jeune femme ou bien le hasard m’attend au tournant pour détruire mes espoirs. Bon, elle ne semble pas être une personne mal attentionnée… En fait, je n’en sais rien, ça doit faire trois minutes que je viens de la rencontre, je ne sais rien par part qu’elle a ce que je cherche et qu’elle est taquine. Pourquoi ?! C’est le soir, il pleut, je suis trempé jusqu’au boxer, les habits me collent à la peau et elle n’a rien d’autre à faire que de vouloir ce qui a dans ce paquet ? Encore le fait qu’elle veuille être sûre que c’est bien à moi et tout, pourquoi pas… Mais vouloir absolument savoir ce qui a dedans… Elle n’a rien d’autre à faire ?

    Bref, du calme. Je suis tout près de mon objectif, il est à deux mètres de moi entre les mains d’un vampire. Il y a du challenge et j’aime ça, n’est-ce pas ? J’aime les défis… Mais j’avoue que là, mon esprit d’aventurier n’est pas des plus motivés.

    Allez courage. Je pris une grande respiration et naturellement, je mis ma main derrière ma tête pour la frotter doucement. C’est un petit réflexe que j’ai développé lorsque je suis contrarié, cela m’aide à m’apaiser rapidement. Je relevais mon regard dans la sienne avant de dire des plus calmes possibles et essayant de parler le japonais le plus compréhensible que je pouvais :

    - Eh bien ma chère demoiselle. Disons que la perte de ce colis a été provoquée par l’individu que vous avez croisé dans la ruelle. Sans aucune volonté de me montrer désagréable envers vous, je pense que vous vouliez utiliser cette expression populaire : « Donner, c’est donner, reprendre, c’est voler ». En soi, vous avez trouvé un objet perdu qui appartient à quelqu’un. Si le propriétaire de l’objet ne fait pas de réclamation, vous pouvez la garder. Sauf que dans notre cas… Je suis propriétaire de ce colis.

    Nous allons aller étape par étape. Maintenant, qu’elle sait le pourquoi du comment de la perte de mon paquet, même si cela ne la regardait pas, je sortis mon portefeuille de ma poche et je cherchais mon passeport et je l’ouvris avant de me rapprocher d’elle pour qu’elle puisse voir ma photo ainsi que mon nom et prénom indiqué sur le document officiel.

    – Comme vous pouvez le voir, je me nomme Victor Renard et vous pourrez constater qu’il y a mon nom et prénom indiqué sur le colis. Cela montre que ce colis a été envoyé pour moi.

    Je pris le temps pour qu’elle puisse voir distinctement le passeport ainsi que les informations indiquées dessus et qu’elle puisse comparer entre ce qui était écrit sur le colis et mon passeport avant de le ranger dans le portefeuille et de ranger ce dernier dans ma poche. C’était un beau portefeuille en cuir véritable avec une tête de renard dessiné dessus. Il y avait aussi une petite chaîne en argent reliant le portefeuille à mon jeans. Je relevais mon regard vers elle. Bien que le regard semblât sévère, il n’était pas agressif. Je tendis doucement la main vers elle :

    – Si vous êtes satisfaites pour l’identification, pourriez-vous me rendre ce qui m’appartient. Je vous en serais agréé. Et si vous désirez tant voir ce qui a dedans, j’aimerais trouver un lieu à couvert pour le faire, même si je pense que vous allez être déçus par la découverte.

    Pendant tout le temps de la manœuvre, je suis resté calme et courtois que ça soit dans mes gestes que dans la tonalité de la voix. Avec un peu de chance, elle allait abandonner le fait de vouloir voir ce que c’est, sinon il n’y a pas moyen que je mette en danger l’intégrité de la carte mère avec cette pluie de la mort. Allez soit sympas, je ne suis qu’un étranger, loin de chez lui, sous la pluie, trempé, qui veut rentrer avec son colis.
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    Re: Bienvenu chez nous ! [Ayuna Blackwood] Terminer ! par Ayuna Blackwood Sam 3 Juin - 9:17
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    Bienvenue chez nous

    01/06/2850

    Le jeune homme qui voulait récupérer son colis m’avait l’air bien sympathique et moi je l’embêtais sous la pluie. Le pauvre. Non seulement, je voulais être sûre que ce paquet était pour lui mais ma curiosité me poussait à en connaître le contenu. Je lui avais évoqué les circonstances de comment je l’avais trouvé. L’homme me répond que la perte du coli avait été provoqué par l’inconnu qui m'était rentré dedans. Comme je l’avais imaginé, c'était bien un vol à l'arraché. Ensuite il se montre très poli tout en voulant corriger mon expression. Oh lala monsieur joue sur les mots ! Sa version me convient moins comme le colis ne m’a pas été donné, ça ne tourne pas en mon avantage. Ensuite il blablate avec de longues phrases blah blah il réclame son colis. Bon, au moins il va au bout des choses puisqu’il me montre  son passeport. Je regarde la photo. Putain, même en photo d’identité il est mignon. Normalement t’as un tronche de taulard mais là non, il a une bonne tête. Il me dit ensuite que si je suis satisfaite de l’identification, il aimerait bien que je lui rende son paquet et que si je veux en voir le contenu, il faudrait un abri. Avec ma capuche, j’en ai presque oublié qu’il pleut. Je soupire.

    Je préférais ma version de l’expression, elle était plus à mon avantage.  Maintenant que j’ai vu votre passeport si je suis quelqu’un de bien je dois vous rendre votre paquet

    Je lui tends son paquet puis je croise mes bras sous ma poitrine.

    Et vous avez de la chance, chui pas méchante, fin pas trop. Par contre faut m’expliquer. On a tous des têtes de taulard sur les photos d’identité et vous non. Y’a une formule secrète ?

    Je me mis à rire légèrement. Bon maintenant, le contenu. J’avais envie de savoir mais ça ne me regardait pas et à quoi ça allait m’avancer de connaître le paquet d’un inconnu.

    Pour le contenu en soit ça me regarde pas. Et puis… Je pense que vous avez autre chose à foutre en vrai et que là je vous fais plus chier qu’autre chose. En plus vous êtes trempés.  

    Ouais, et sacrément trempé pour le coup. Et vu son allure, il est pas de ce quartier donc il doit avoir du chemin et moi je suis à côté de mon taf. J’ouvre ma veste, l’enlève et la lui met sur les épaules.
    Vous êtes trempés et vous êtes pas d’ici, vous avez encore de la route. Moi je travaille juste à côté, à la dernière goutte alors rapportez-la moi un de ces quatre, j’y suis quasi tous les soirs de 20h à 4h.. S’pour vous avoir fait perdre votre temps. Allez ciao.  

    Dis-je alors en tournant les talons.



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    Eh bien, eh bien, je dois avouer que cette nouvelle rencontre ne manque pas d’audace et de répartie. Je ne pus que sourire légèrement à sa remarque. Elle était marrante, sa façon d’être et de me répondre me fit presque oublier qu’elle était une vampire. Après, il ne fallait pas non plus rester sur ce détail-là. Elle ne semblait pas mal intentionnée et sa posture n’avait rien d’agressif ou de prédatrice, tout au contraire, elle était plutôt posée et tranquille, réagissant tout naturellement. Elle semblait être une bien meilleure personne que le voleur qui était peut-être un humain. Je devais encore travailler sur ce point concernant ma vision sur le monde et les individus. Je la regardais attentivement avant de me frotter le menton et de lui dire de façon amicale :

    – Eh bien, il est vrai que dans cette situation, cette version de l’expression était à votre avantage, mais qui sait ? Un jour, arriveriez-vous à en faire quelque chose et à l’inscrire dans les expressions connues de tous ? Faites preuve d’imagination et d’audace et je puis vous assurer que ce monde aura bien des choses à vous offrir.

    La suite apporta une réponse à ce questionnement qu’avait soulevé indirectement l’inconnue, était-elle quelqu’un de bien ? Il faut croire que oui, car par la suite elle me tendit le Graal tend attendu. Oh joie, oh espoir en ce monde ! Oui, enfin, il ne faut pas abuser, ce n’est pas parce qu’une personne a fait preuve d’honnêteté et de bon sens que le monde est meilleur maintenant.

    Bon a priori, j’ai eu de la chance de tomber sur elle, car elle affirme qu’elle n’était pas une mauvaise personne, enfin pas trop. Ouaaaa… C’est quand même remarquable sa franchise, car nous avons plus l’habitude de mettre en avant nos qualités et à faire croire que nous sommes des saints, alors qu’elle avance qu’elle est une bonne personne, en-tout-cas, la plupart du temps. Ce n’est peut-être pas grand-chose, mais ce genre de détail à beaucoup d’importance à mes yeux, car cela peut relever beaucoup de choses.

    Ah voilà cette question. Il est intéressant de constater que ce n’est pas la première fois qu’on me demande comment je fais pour avoir une photo d'identité plutôt naturelle et non forcée. J’ai envie de dire que c’est tout un art, du moins je suppose. Alors que je lui pris le paquet des mains et que je le couvrais au mieux pour le protéger de la pluie, je lui souris et ris doucement :

    – Mmmmmh… On peut dire qu’il y a un petit secret qui peut aider à améliorer la prise de la photo… Mais hélas, nous ne nous connaissons pas assez pour que je partage cela avec vous. Un jour vous le dirais-je peut-être, le temps nous le dira.

    Elle rit légèrement avant de faire preuve de clémence envers ma personne en disant qu’en fait le contenu de ce colis ne la regardait pas et que j’avais sûrement autre chose à faire en plus de mon état actuel. Je n’ai pas eu le temps de lui répondre, qu’elle enleva sa veste pour me le mettre sur les épaules. Elle exprima la gêne de me voir ainsi trempé et qu’elle travaillait non loin d’ici donc elle pouvait s’en passer. Elle me demanda de lui ramener sa veste et me donna ses horaires de travail avant de s’excuser avant de partir en direction de son lieu de travail.

    Il me fallut quelques secondes pour analyser ce qui venait de se passer. Étais-je si misérable que ça pour qu’elle eût aussi pitié de moi ? Était-elle comme ça de nature ? Quelle intrigante personne. Je la regardais s’éloigner avant de lui dire distinctement :

    – Je serais à votre bar à 4 heures ce soir. Je vous invite.

    Je n’attendis pas de réponse venant d’elle. J’appelais un taxi qui était à côté avant de monter dedans pour prendre la direction du lieu de travail pour déposer le prototype et récupérer mon portable professionnel avec un forfait adapté pour le pays. J’avais à peu près 3 heures devant moi pour aller au bar. Je rentrais donc chez moi, qui étais une chambre d’hôtel. Un lieu temporaire le temps de me trouver une maison pour mon séjour dans ce pays. Une fois dans ma chambre, je me dirigeais vers la salle de bains pour me décrasser et me sécher avant de m’habiller de façon convenable. Une chemise blanche a long manche, au col petit italien, un pantalon de soirée bleu marine avec une ceinture en cuir marron accompagné d’un petit gilet de la même couleur que le pantalon ainsi qu’un veston bleu marine pareillement, pour accompagner tout cela, une cravate noire et une paire de chaussures italienne en cuir marron. J’avais fait la demande à une femme de chambre de nettoyer en express la veste que la vampire m’avait prêtée en précisant d’en prendre grand soin.

    Ce fut un peu la course, mais je réussis à être prêt et à récupérer la veste de la demoiselle propre. Lorsque tout était bon, je me dirigeais vers le garage souterrain privé de l’hôtel pour monter dans ma voiture privée que j’avais fait venir en même temps que moi ici. Une petite Volkswagen T-Roc Cabriolet de couleur rouge. Je programmais mon GPS pour rejoindre le fameux « La dernière goutte ». Je réussis à rejoindre le lieu à 03 h 59. Je trouvais une place non loin du bar et je sortis de la voiture et je me dirigeais vers le bar. La pluie avait cessé. J’avais réservé une table dans un restaurant étoilé ouvert toute la nuit spécialisée pour nos amis de la nuit avec quelque choix pour un humain comme moi. Je tenais sa veste sous mon bras pour lui rendre aussi bien qu’elle m’avait posé sur les épaules, soyons un minimum gentleman. Il me faut juste la trouver maintenant, il était 04 h 01.
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    Re: Bienvenu chez nous ! [Ayuna Blackwood] Terminer ! par Ayuna Blackwood Sam 3 Juin - 23:39
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    Bienvenue chez nous

    01/06/2850

    Cela commençait à faire un moment que l’on était sous la pluie à parler. J’avais évoqué le fait que mon expression modifiée me convenait mieux, elle était tournée plus en ma faveur.  Ce qu’il confirma avant de me dire qu’un jour j'arriverai peut-être à en faire quelque chose et à l’inscrire dans les expressions connues de tous. Tout ça suivi d’un blabla. Je le regarde sceptique. Il parle trop, il fait des phrases à rallonge, je perds le fil, il part trop loin. Bon, je vais garder ça pour moi… Pour le moment en tout cas. Il répond à mon commentaire concernant sa photo d’identité. Ce à quoi il répond avec une grand part de mystère en disant qu’il ne me connaissait pas assez pour me révéler son secret. Peut-être qu’un jour il me le dira. Bah j’crois pas hein. Parce qu’on ne se connaît pas et je ne crois pas qu’il ait prévu qu’on garde le contact, si ?  Bon, c’est ce que je pensais quand d’avoir pitié de lui en le voyant trempé jusqu’aux os. Je m’étais décidée à lui prêter ma veste. C’est un peu à cause de moi qu’il est resté sous la flotte plus longtemps que prévu. Après quoi, je lui avais donné mes horaires et mon lieu de travail pour qu’il puisse me rendre ma veste un de ces quatres, ce n’était pas pressé, ça pouvait attendre. Mais on allait forcément se recroiser du coup.

    Bouarf on n’est pas du même monde mais bon qui sait, on se reverra au moins pour la veste.

    Le saluant et tournant les talons, je pars en direction de mon travail quand il me dit qu’il sera à mon travail à 4h et qu’il m’invite. J’ouvre de grands yeux, surprises et je me retourne. Je n’ai pas le temps de répondre qu’il est déjà dans un taxi en train de partir. Sur le cul, je suis la voiture du regard. Bouarf n’importe quoi, j’ai dû mal comprendre. Bref, je reprends mon petit chemin, arrivant rapidement au bar. Pas une minute de retard, même un peu d’avance. J’ai le temps de me sécher un peu et de me repasser un coup pour être présentable, c’est mieux pour appâter les clients. Une fois prête, je me mets au travail. La soirée et la nuit se passent bien. Je ne chôme pas et ce, jusqu’à 4h du matin. Il y a des petits temps de répits et des moments où c’est plus la course mais je m’y suis faite déjà, depuis le temps que je suis serveuse… 4h sonne, je sors du bar et je tombe nez à nez avec l’homme du colis. Je le regarde avec de grands yeux surpris.

    Ah oui ! Vous ne plaisantiez pas, vous êtes vraiment là ! Et en plus il ne pleut plus, c’est cool. Oh ma veste, merci.  

    Je la récupère et l’enfile, la laissant ouverte sur ma robe moulante mettant mes courbes en valeur. Il fait plutôt frais là. Mais je ne sais pas si c’est une bonne idée qu’il soit là… Je ne sais pas si c’est le bon moment… Mon regard se pose sur son cou et mes yeux se mettent à briller. Je détourne le regard. Nan ça va, je vais m’en remettre. J’ai encore un stock de sang à la maison, vive les poches de sang… J’en ai bu une avant le taff donc ça va, je devrais pas lui sauter au cou mais bon.

    Vous êtes sûr de votre plan ? Quelqu’un comme vous devrait pas être au lit ? D’ailleurs, comment est-ce que je dois vous appeler ? Le Monsieur au colis ? Moi c’est Ayuna.

    J’affiche un petit sourire aimable.




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    Ah la la… Cette femme est pleine de surprises et ce qu’elle ressent est contagieux a priori. Je peux annoncer la conclusion d’une expérience réalisée par moi-même. L’étonnement se transmet facilement d’un individu à l’autre. Pourquoi je dis cela ? Eh bien, il m’a suffi de voir ses yeux grands ouverts et sa déclaration lorsqu’elle sortit du bar après avoir évité de peu une retrouvaille percutante pour être étonnée à mon tour de son étonnement… Étonnant non ? En-tout-cas, elle a su s’arrêter à la dernière minute, bon réflexe.

    Suite à ses dires, je fronçais les sourcils et je la regardais intriguer avant de sourire légèrement et de rire doucement :

    – Eh bien ? Ne vous l’ai-je pas dit que je serais là ? De plus, j’avais votre veste à vous rendre au plus vite, vous pourriez en avoir besoin et merci à vous pour me l’avoir prêtée. Pour m’avoir rendu le colis et avoir prêté votre veste, permettez-moi de vous inviter à dîner en signe de gratitude.

    Elle se mit la veste la laissant ouverte et c’est à ce moment-là où je remarquais plus en détail la physiologie du vampire. Même si mon regard ne fit que glisser discrètement sur elle, je ne puis que constater qu’elle sait qu’elle a un corps aux atouts féminins des plus avantageux et elle sait les mettre en valeur. Bien sûr, cette idée est pour le moment une hypothèse, je ne pourrais pas affirmer que c’est le but recherché, mais la robe moulante et le milieu où elle travaille, je pense que ce n’est pas anodin. Elle doit en faire des jalouses. Mes pensées changèrent de sujet après avoir remarqué, enfin, j’ai cru voir une légère lueur dans ses yeux et on ne parle pas de façon imagée, du style, tu as des étoiles plein les yeux. Je parle d’une réelle lueur rougeâtre, mais elle détourna le regard trop rapidement pour pouvoir affirmer. Il était plutôt tard et j’étais un peu fatigué, mais rien d’insurmontable.

    Elle mit en doute mon projet la concernant et me demandant si je n’étais pas censé être au lit avant de me demander comment elle devait m’appeler avant de se présenter. Sacré spécimen cette femme, elle était marrante. Je pense qu’il était difficile de s’ennuyer avec elle. Je lui répondis à son sourire avant de l’inviter à me suivre jusqu’à la voiture.

    – Allons, allons, je n’ai aucune raison de douter de quoi que ce soit pour cette soirée et vous savez, je suis un grand garçon maintenant, je peux choisir à quoi faire et quand le faire.

    Je ris doucement et je lui ouvris la porte de ma voiture et l’assistai pour la faire s’asseoir dedans avant de fermer la porte et de venir m’installer au volant, de mettre la ceinture avant de démarrer le moteur.

    – Enchanter de faire votre connaissance Ayuna, vous pouvez m’appeler Victor. J’espère que vous allez apprécier la soirée.

    Je pris la route pour rejoindre un restaurant. En fait, c’était l’hôtel-restaurant étoilé où je logeais temporairement, je n’avais pas eu le temps d’explorer les environs et donc de me faire un avis. Je ne voulais pas partir en exploration cuisinière ce soir, j’avais assez donné pour la journée. Là, j’étais en terrain connu et je connaissais la qualité du lieu. Nous quittions le quartier populaire pour aller rejoindre la zone touristique, vers le centre-ville, en passant par le quartier riche. J’arrivais devant le portail du parking souterrain et je sortis un badge de l’hôtel avant de le faire biper. Le portail s’ouvrit et j’allais me garer à ma place de parking privée avant de couper le moteur et de sortir de la voiture pour aller ouvrir la porte à mon invité et je l’assistais pour sortir avant de fermer la porte et de verrouiller la voiture. Je me tournais vers Ayuna avant de lui indiquer la direction de l’ascenseur.

    – Et si nous allions Ayuna ? J’espère que vous avez faim et curieuse de découvrir de nouveaux plats, il y a un grand nombre de choix que ça soit en rentrée, plat principal qu'en dessert.

    Je l’accompagnais jusqu’à l’ascenseur pour monter jusqu’à l’étage du restaurant. L’accès à l’ascenseur demandait aussi le badge qui était fourni par l’hôtel. L’ascenseur cessa de monter de façon un peu sèche ce qui pouvait faire perdre l’équilibre si nous ne nous y attendons pas. Je me tenais à côté d’Ayuna et parais à agir aux besoins. Les portes s’ouvrirent et main tendue, je l’invitais à sortir en première avant de la suivre et de la guider jusqu’à un homme d'hôtel qui se tenait derrière un pupitre à qui je dis :

    – Bien le bonsoir Daichi, comment allez-vous en cette nuit ? Tout se passe bien ?

    – Bien le bonsoir Monsieur Renard, bonsoir madame. Je vais bien, merci bien. Il faut avouer que la nuit est plutôt calme, je ne vais pas m’en plaindre.

    Il rit doucement à son commentaire avant de cocher quelque chose dans le livre qui était devant lui, sûrement un agenda.

    – Votre table est prête Monsieur Renard, une table pour deux, c’est cela ? Veuillez me suivre, je vous prie.

    – Je vous invite de profiter pleinement de cette tranquillité dans ce cas. Nous vous suivons.

    Il nous installait sur une table ronde pour deux personnes. Il y avait une nappe brodée blanche et par-dessus une autre nappe ronde de couleur rouge. Nous nous installions, l’un en face de l’autre. En face de nous, des assiettes en porcelaine finement décorée avec une fourchette et un couteau en argent pour chacun. Un serveur arriva et nous présenta un menu et une carte de vins pour chacun. Je pris le menu et commençais à le lire en cachant un petit sourire. Je constatais la force d’attraction des regards qu’elle avait pour les quelques personnes présentes ici, autant homme comme femme.

    Je baissais lentement mon menu pour pouvoir la regarder dans les yeux pour lui demander amicalement :

    – Vous trouvez votre bonheur Ayuna ?

    Comme dit, il y avait une grande variété de plats aussi, mais plutôt des plats typiques européens, viande rouge, et viande blanche, poisson et salade garnie avec différents accompagnements proposés avec les différents plats. Les prix allés de deux à trois chiffres. En boisson, il y avait autant des cocktails avec ou sans alcool, de l’eau plate et gazeuse de différentes marques ainsi que du vin blanc, rouge, pétillant comme du champagne. Enfin bref, tout ça pour dire qu’il y aura forcément quelque chose à se mettre sous la dent, tant que ce n’est pas moi. Non, je rigole !

    J’allais commander une salade chèvre chaude en entrée, un filet mignon avec sa sauce forestière accompagnée de truffe, de pattes fait maison avec un assortiment de légumes cuit à la vapeur et assaisonné. En apéritif un cocktail "sex on the beach" et en vin de table un verre de vin rouge doux adapté à ma viande et en dessert le tiramisu du chef et une bouteille de champagne. Plus qu’à attendre le serveur pour la commande, en attendant qu’Ayuna fasse son choix, je pris la parole :

    - J’aimerais vous remercier pour ce que vous avez fait aujourd’hui pour moi. Vous savez sauver ma journée si ce n’est plus alors que vous n’aviez aucune raison de le faire. Alors un grand merci à vous et j’espère que cette soirée sera à la hauteur.

    Une petite phrase d’entrée pour casser le silence et expliquer le pourquoi du comment de tout ça et éviter un quelconque quiproquo. Je ne doute pas qu’une femme d’un tel charme devait se faire accoster et inviter par pas mal de monde et pour différentes raisons, bien que son physique devait jouer un grand rôle. J’espère qu’elle ne sera pas intimidée par l’environnement, enfin vu le peu que j’ai pu voir, je ne pense pas qu’elle soit de nature à se laisser intimider par grand-chose. Nous verrons bien.
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    Re: Bienvenu chez nous ! [Ayuna Blackwood] Terminer ! par Ayuna Blackwood Dim 4 Juin - 21:59
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    Bienvenue chez nous

    01/06/2850

    Bien qu’il l’avait dit, je fus surprise de le voir, et aussi ponctuel. Bon d’accord, il avait ma veste à rendre mais de là à m’inviter à une heure aussi tardive sachant que je ne suis pas sûre que l’on ai le même rythme de vie me surprend un peu. Comme quoi, quand il dit quelque chose, il s’y tient. Donc il voulait me rendre ma veste rapidement au cas où j’en aurais besoin et aussi pour exprimer sa gratitude pour le prêt. A ce point là ? Je n’ai vraiment pas fait grand chose.

    Si, si… Mais vous auriez bien pu changer d’avis et puis J’ai pas fait grand chose vous savez.

    Je ne prête pas tous les jours une veste à quelqu’un certes mais je n’y voyais rien d’exceptionnel.Bon, je lui avais quand même demandé s’il était sûr de son plan. Après tout, il était en train d’inviter une parfaite inconnue à passer du temps avec lui. Je pourrais l’avoir amadoué pour le poignarder dans le dos, il devrait se méfier. Mais il a de la chance, je ne suis pas comme ça. il précise qu’il est un grand garçon et qu’il peut choisir la marche à suivre. Mouais, c’est pas faux mais bon, on n’est jamais trop prudent. Il m’ouvre ensuite la porte de sa voiture et je m’y glisse. Une voiture de qualité, propre, qui a dû coûter cher. Ouais… On n’est pas du même monde hein. Moi, ma bagnole, c’est loin d’être du luxe. Je n’en ai d'ailleurs pas, j’ai qu’une moto… Bref, je m’étais présenté. J’avais eu son prénom lorsqu’il m’avait prouvé que son colis lui appartenait mais il n’avait pas eu le mien et quitte à passer du temps avec ce mec, autant qu’il sache comment je m’appelle. Après, il m’appellera bien comme il veut. Je voulais savoir comment je devais l’appeler. Par son prénom ? D’une toute autre façon ? Monsieur ? Son prénom lui convenait très bien Tant mieux, c’est plus simple. Il me dit qu’il espère que je vais apprécier la soirée. J’esquisse un sourire.

    Chui pas très compliquée, je m’amuse facilement.

    Je regarde la route, me demandant où il m’emmène. Ouais je sais, c’est pas bien de monter dans la voiture d’un inconnu mais je peux le bouffer s’il tente quelque chose de louche donc y’a pas de souci. En attendant, je pose mes pieds sur le tableau de bord, me mettant parfaitement à l’aise. Le trajet se déroula sans encombre. En regardant par la fenêtre je pouvais constater qu’on avait bien changé de quartier. On finit par arriver et Victor m’ouvrit la porte.

    Ah ouais, comme une princesse, carrément.

    Je sors de la voiture puis il m’invite à marcher jusqu’au restaurant me précisant qu’il y a tout un choix au niveau de la boustifaille. Bah hâte de voir ça, j’ai assez faim pour le coup. On arrive dans un grand hôtel, le genre dans lequel j’aurais pensé ne jamais mettre les pieds.

    Oh la vache !

    Dis-je un peu fort alors que des visages s’étaient déjà tournés vers nous. Je ne pas la dégaine pour entrer dans ce genre de lieux. Mais j’en ai rien à faire du regard des autres. On arrive finalement devant le restaurant. Un court échange a lieu entre Victor et un dénommé Daichi qui nous conduit jusqu’à notre table. Je fais face à Victor qui passe inaperçu dans ce genre d’endroit. La carte en main, je regarde la multitude de plats qui sont proposés et les prix exorbitants. Il me demande si je trouve mon bonheur.

    Y’a énormément de choix. Si un jour je veux pouvoir me payer un restau comme ça, j’ai intérêt à faire le tapin.

    Dis-je en rigolant. Bon, en vrai, y’a des choses que je ne connais pas, mais je trouve mon bonheur. Ce sera salade de chèvre chaud pour moi, saumon et riz, une glace fraise melba et en boisson un mojito. Victor me remercie pour ce que j'ai fait aujourd’hui, il ne faut vraiment pas qu’il reste là-dessus. Il espère que la soirée sera à la hauteur.

    Vraiment c’est rien hein, j’ai rien fait de fou. Mais c’est cool, fin cette soirée va être cool.  

    Je lui souris. Le serveur vient alors prendre nos commandes. Lorsque Victore parle du “sex on the beach”, je ne peux m’empêcher de réagir sur le ton de l’humour.

    Ah ouais ! Sur la plage ! Direct ! Oh c’est un truc à tester ça.  

    Je vois le serveur un peu gêné. Je lève les yeux au ciel.

    Oh ça va faut pas être coincé. Le sexe ça met tout le monde d’accord. Et si vous continuez à me reluquer, ça va devenir payant.  

    Sans un mot, il part. Sûrement pour aller s’occuper de nos commandes. J’espère, je commence à avoir la dalle ! Je me reconcentre sur Victor, les coudes posés sur la table, la tête posée sur mes mains croisées.

    Non, franchement je ne vous imaginais pas comme ça. Mais il paraît que la plage c’est pas fou. Il y a des endroits mieux adaptés pour ce genre de pratique…  

    Dis-je en commençant à lui faire du pied avec un petit sourire au coin de mes lèvres.



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    Cela ne faisait pas longtemps que j’avais fait la rencontre de cette charmante, pour ne pas dire ravissante, femme Ayuna et je peux vous dire, quelle trouvaille. Vous savez, il ne me faut pas grand-chose pour attirer mon attention, il suffit que vous m’intéressiez un minimum pour avoir de mon attention. Les éléments comme le paraître, la richesse, votre place dans la société et vos opinions auront peu d’influence. Ce qui m’importe, c’est ce que vous êtes, vous, dans votre esprit, votre cœur et tout étant naturel. Intriguez-moi, intéressez-moi, faites-moi ressentir quelqu’un chose et je vous accorderais de mon temps de vie. Car oui, n’oubliez pas une chose, ce n’est pas que du temps que vous accordez aux autres, mais bien de votre vie que vous ne pourrez jamais rattraper ou regagner. Le fait de changer un mot et voilà que la phrase devient plus dramatique, mais plus réaliste.

    J’ai pu apprendre un peu plus sur mon invité le temps du trajet ainsi qu’à la table du restaurant où nous sommes à présent. Jusqu‘à présent, je n’étais pas déçu de cette rencontre. Je ne pourrais pas encore dire s’il y aura une suite à tout cela et si je garderais contact avec elle, mais pour un temps, elle occuperait positivement ma mémoire. Elle était une personne plutôt expressive et qui n’avait pas froid aux yeux pour exprimer ses pensées. Elle avait ses formulations qui m’apportaient de l’amusement. C’était comme une brise rafraîchissante en temps chaud. Elle était au-dessus des protocoles de société dans lequel j’étais et cela me plaisait. J’étais peut-être une personne aisée, mais j’étais loin d’être le meilleur, que ça soit dans le domaine du compte en banque que dans la façon de paraître, mais c’était quand même mon monde et il était évident qu’Ayuna et moi, nous n’étions pas du même. C’est peut-être en partie pour cela qu’elle m’intriguait tellement, mais pour combien de temps ? Qui sait. Même si mon intention première était de la récompenser pour s’être montré coopérative et arrangeante avec moi, voilà qu’elle attise ma curiosité. Je dois faire attention avec cela…

    Enfin, revenons à notre dîner où notre Ayuna montra son plein potentiel dans un lieu public, si on peut dire. Elle fit la remarque que si elle souhaitait fréquenter ce genre de milieu, il faudrait qu’elle offre de sa personne de façon tarifée pour le pouvoir. Je pouffais de rire en entendant cela. C’était si naturel, si vivant, c’était parfait. Je pris une grande respiration pour pouvoir lui répondre souriant :

    – Eh bien, la prostitution pourrait être une solution effectivement, si encore vous travaillez pour vous et non pour un mac, sinon vous allez perdre une partie de vos bénéfices. Sinon, vous pouvez trouver une personne ayant les moyens pour vous offrir l’accès de ce genre de lieu en utilisant votre charme naturel que mère nature vous a offert. Les deux idées vous apporteront ce que vous souhaitez, mais chacun a ses avantages et inconvénients, c’est à vous de voir ce qui vous correspond le mieux.

    Ce qui pourrait surprendre, c’est que je dis cela avec un naturel pouvant être déconcertante pour certaines personnes. Pour moi, c’était une conversation d’un « business plan » pour madame. Bon, elle semble, pour le moment, satisfaite, ce qui était le but recherché, j’apprécie quand ça se passe comme je le voulais. Elle dit aussi qu’elle n’avait pas fait grand-chose, à quoi je répondis tendrement :

    – Il vous semble n'avoir pas fait quelque chose de grandiose, mais cela m’a suffi pour vouloir vous remercier comme il se doit, selon moi, bien sûr. Ne vous prenez pas la tête pour tout cela. Profitez du moment présent. On ne sait pas quand vous aurez une opportunité comme celui-ci.

    Voilà que le serveur arrive pour prendre nos commandes et c’est à ce moment-là, qu’elle sortit le grand jeu. Sa réaction se fit sur la commande de mon cocktail, un “sex on the beach”. Elle prit, au mot, ma commande avec un humour qu’il pouvait en surprendre plus d’un, dont moi. Je ne m’y attendais pas et c’est cela qui était bon. Je pense que mon cerveau avait subi un court-circuit de trois secondes où je fixais Ayuna avec étonnement avant de rire en posant ma main sur mon front. J’ai eu du mal à maîtriser ce rire. Il faut croire que j’étais un des seuls à réagir ainsi.

    Alors que je reprenais doucement mon calme, Ayuna fit une petite réflexion au serveur qui me fit pouffer de rire, mais ça allait, j’ai pu maîtriser mon rire et reprendre un semblant de sérieux. Le serveur repartit pour chercher nos entrées et apéritifs sans dire un mot, sûrement submerger par l’émotion qui le rendit muet. Je profitais pour prendre une grande respiration en fermant les yeux, comme si je redémarrais un ordinateur bogué. Voilà, c’est bon, je suis de retour et opérationnel. Je regardais dans la direction d’Ayuna qui me regardait déjà. Elle prit une posture confiante, son menton posé sur ses doigts croisés et elle dit qu’elle m’imaginait autrement et comme quoi il y avait d'autres endroits plus pratiques pour exercer le premier mot de mon apéritif. Alors que je souhaitai lui répondre, je fus de nouveau étonné par cette ravissante créature qui me fit du pied sous la table. Elle ne manquait pas d’audace. Je compris rapidement qu’elle était joueuse et sûrement provocante. Est-ce aussi pour cette raison que mon esprit fut intrigué et intéressé par cette personne ? Qui sait ?

    Je ne fis rien pour l’arrêter, je la laissais agir en toute liberté. Je soulevais un sourcil accompagné d’un petit sourire amusé. Je ne connaissais pas encore la nature de ce geste, ni ce qu’elle avait derrière la tête. Aussi charmante et séduisante que tu sois, ne sous-estime pas l’homme en face de toi… Je la regardais droit les yeux, avec le même sourire amusé et je lui dis tendrement :

    – Oh ! Vous savez, je suis pleine de surprises à ce qui parait. Pour revenir à notre plage, il est vrai qu’il y a des inconvénients comme le sel sur la peau, le sable et quelques fois le manque d’intimité, mais le décor, le paysage et l’ambiance du lieu, tout cela ça donne un moment unique sortant des zones de conforts. Cela pourrait vous plaire, si vous avez l’opportunité, je vous invite à y essayer.

    Je fis une petite pause et j’en profitais pour me redresser sur mon siège avant de reprendre naturellement :

    – Après, je pense que cela dépend de l’envie et du partenaire. Si nous prenons cette soirée comme exemple, il est vrai qu’une chambre d’hôtel serait plus appropriée et pratique. Encore une fois, cela dépendra de l’envie de chacun, certains préfèrent une chambre, d’autres une voiture. En fait beaucoup d’endroits peuvent être adaptés avec un peu d’imagination. Qu’en pensez-vous ?

    Voyons ce qu’elle a à dire sur la question et regardons si elle y était préparée à mon répondant. Tu ne sais pas encore sur qui tu es tombé Mademoiselle Ayuna. Pendant ce temps, je vis au loin le serveur s’approcher de notre table avec notre première commande. Nous allions pouvoir commencer à se rassasier. La soirée ne faisait que commencer et j’y prenais un grand plaisir. Je reste une personne prudente malgré tout et je n’attends pas grand-chose d’elle. Non pas que je ne l’apprécie pas, mais je ne savais pas encore ce que j’allais faire d’elle et elle de moi. Ça sera peut-être notre première et dernière rencontre. L’avenir me le dira.
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    Re: Bienvenu chez nous ! [Ayuna Blackwood] Terminer ! par Ayuna Blackwood Lun 5 Juin - 23:31
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    Bienvenue chez nous

    01/06/2850

    Je ne sais pas trop dans quoi j’me suis embarquée mais me voilà dans le restaurant d’un hôtel cinq étoiles avec un homme rencontré il y a quelques heures. Bon, il est plutôt charmant. Franchement, je ne suis pas mal tombée. Je n’avais pu m’empêcher d’exprimer le fait que j’étais trop pauvre pour m’offrir ce genre d’endroit et qu’il faudrait que je fasse le trottoir un certain temps pour y arriver. Je ne m’attendais pas à ce que Victor y réponde avec autant de sérieux, je pensais qu’il esquiverait ma remarque mais pas du tout. C’était tout autrement. Intéressant. Il dit que j’ai plus intérêt pour moi de travailler pour mon propre compte et ça je le sais bien, j’ai entendu tellement de choses sur les prostituées que si je voulais en devenir une, je savais que je ne travaillerais que pour mon propre chef. Il propose aussi de trouver quelqu’un qui a les moyens de m’offrir l’accès à ce genre de lieu en usant de mon charme naturel. Je ne peux m’empêcher de sourire.

    Ah oui non sans façon pour le mac on est d’accord. Pour la deuxième option, il me faudrait un pigeon… Vous aimez les oiseaux Victor ?

    Il en ferait un beau de pigeon. L’avantage c’est qu’au moins il le ferait en toute conscience. Pas la peine de faire semblant ou quoi. Si je sors avec quelqu’un pour ses avantages, il le sait. J’aime pas les faux semblants, j’aime profiter de ce que l’on met sur ma route mais j’aime par-dessus tout être honnête là-dessus. Et faut pas croire, mais mon franc parler plaît beaucoup. Je lui redis que pour la veste ce n’est rien mais il me répond que ça lui a suffit pour vouloir me remercier. Je lève les yeux au ciel.

    D’accord, d’accord, en tout cas j’aime bien la façon que vous avez de me remercier. Très sympa. Ouais bah une opportunité comme celle-là c’est sans doute la première et la dernière. Vous inquiétez pas, j’vais profiter.

    Ouais, le cadre est idéal. Putain, je fais vraiment tâche dans le décor. Fin bon, chui même pas sûre d’avoir un vêtement qui réponde vraiment à ce genre de cadre. Des jolies robes j’en ai mais pas assez luxueuses pour les professionnels. Et puis bon, je sais faire preuve de respect, faire semblant de bien me tenir mais ça ne dure que quelques heures, voire minutes, dès que j’ouvre ma bouche, on voit que je viens plutôt des quartiers populaires. Mais ça me va aussi; je ne suis pas malheureuse pour autant. En ayant mal commencé dans la vie, je m’en sors pas trop mal. Bref. Le moment de la commande était passé mais je n’avais pu m’empêcher de réagir au fait qu’il prenait un “sex on the beach”. J’en avais même envoyé bouler le serveur. Il était reparti sans attendre plus longtemps ou cherché à me répondre. Trop embarrassé. Les gens ici sont trop sages pour moi. Enfin… Pas Victor quand j’entends sa réponse qui me fait avoir un petit sourire en coin satisfaite. Il commence à me plaire le monsieur. J’aime bien son répondant, je ne m’attendais pas à ça. Il parle des avantages et des inconvénients de coucher à la place tout en me disant d’essayer si j’en ai l’opportunité.

    Tiens, tiens, un fin connaisseur.

    Malgré le fait que je ne m’attendais pas à cette réponse de sa part, je ne me laissais pas être décontenancée. J’entrouvre les lèvre pour rétorquer mais je garde le silence alors qu’il continue sur le même sujet. Vraiment ? On va de surprise en surprise. Il prend l’exemple de cette soirée, évoquant le fait qu’une chambre d’hôtel serait plus appropriée. Mais certains préfèrent la voiture ou quoi. Il me demande ce que j’en pense. Eh bien, je ne m’attendais pas à parler cul.

    Les deux formules sont très intéressantes mais c’est vrai qu’une chambre d’hôtel, surtout quand on a la chance d’en avoir une luxueuse, ça doit être le pied mais là-dessus vous devez mieux vous y connaître que moi. Mais… Serait-ce une invitation, monsieur Renard ?

    J’affiche un petit sourire pervers. Il veut jouer ? On va jouer. Je continue à lui faire du pied, remontant plus haut encore. Je lui parle plus bas, d’une voix suave.

    Faites attention, je risquerais de vous prendre aux mots et d’accepter… Vous risqueriez d’être embêté car il faudra assumer.…

    Je lui tire la langue. Alors Victor Renard, jusqu' où es-tu prêt à aller ? Humour ? Sérieux ? J’attends de voir ça.




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    On peut dire qu’elle ne perdait pas le nord notre chère Ayuna. À peine avons-nous discuté de deux solutions pouvant l’aider à pouvoir fréquenter ce genre de lieu, qu’elle essaya de trouver le « mécène », pour ne pas dire le pigeon, le plus proche pouvant lui accorder ce qu’elle souhaitait, moi. On peut dire qu’elle était culottée, mais dans le bon sens du terme. Elle ne cacha pas sa volonté et son attention à mon égard, directe au but. Elle savait se montrer subtile dans le choix de ses mots. Je ne doute pas que dans son milieu, elle devait faire tourner les têtes à son passage et qu’elle pouvait facilement avoir ce qu’elle voulait assez facilement en échange d'un petit moment privilégié avec elle et j'étais convaincu qu’elle pourrait faire tourner les têtes de n'importe qui ici présent.

    Je fermais les yeux quelques secondes suite à sa question qui était si j’aimais les oiseaux. C'était sa façon de dire si j’étais disponible pour devenir son pigeon à déplumer à son plus grand plaisir, avec une contrepartie de sa part, je n’en doute pas. Ce genre de discussion et de question pourrait offusquer les personnes qui pourraient sentir sa dignité et sa fierté se faire érafler par la demoiselle. Était-il pour mon cas ? En fait non, car pour cela, il faudrait que j’accorde de l’importance à l’opinion de cet individu sur ma personne, ce qui n’était pas le cas. Non pas que je ne la respectasse pas d’une certaine façon, mais nous restons tout de même deux inconnus sachant à peine comment nommer l’autre en face. Je rouvris les yeux et je lui répondis comme si de rien n’était :

    – Je dois dire que j’apprécie les oiseaux de proie tels que les faucons et les aigles. Des prédateurs parmi leurs cousins oiseaux, pouvant devenir leur proie pour les plus imprudents. La nature est fascinante et pleine de surprise.

    Je lui fis un sourire moqueur. Un gentil petit message pour lui faire comprendre que j'avais bien compris, mais qu’elle devait être consciente que ça ne lui sera pas simple de m'avoir comme pigeon personnel. C’est étrange, mais ce petit jeu me captivait avec enthousiasme. Cela faisait longtemps que je n’étais pas tombé sur une personne si fidèle à elle-même, qui sait ce qu’elle veut et qui faisait preuve d’initiative et de ruse pour arriver à ses fins. On peut dire que c’est une femme de caractère et cela ne me déplaisait pas du tout, c’étaient des adversaires bien plus intéressants à affronter.

    Il faut croire que j’avais sorti le grand jeu à ses yeux pour la remercier. Peut-être que oui, peut-être que non, encore une question de point de vue. En-tout-cas, elle m’affirma qu’elle allait pleinement profiter de cette soirée. Je la regardais avec satisfaction :

    - J’en suis ravi.

    Oui, c’était court, mais suffisant. Je ne fis pas vraiment attention sur le coup, mais je viens de voir que notre conversation s’était petit à petit chavirée vers un sujet qui tournait autour de la luxure, pour rester dans le politiquement correcte. Je ne pensais pas avoir ce sujet de conversation avec mon invité du jour en si peu de temps. C’était amusant de voir que nous avions suffisamment de feeling pour aborder ce domaine sans réel filtre, mais cela restait gentil avec une pointe de provocation pour pimenter l’ensemble. Nous avons parlé le fait de s’amuser sur la plage, dans une voiture ou dans une chambre d’hôtel ainsi que de signaler que n’importe quel lieu pour faire affaire avec un peu d’imagination.

    Quand je disais qu’elle ne perdait pas le nord et qu’elle avait des suites dans les idées. Notre conversation était devenue un petit jeu dans lequel nous partagions nos idées et pensées en ajoutant de petit sous-entendu et de petite provocation subtile. Par contre, il faut savoir que ce genre de petit amusement à sa part de conséquence et qu’il faut savoir assumer soit fuir. Je sais déjà que ce n’était pas dans ma nature de fuir devant l’adversité et les défis, si cela en valait la peine bien sûr. Mon temps est précieux, car ma vie n’était pas sans fin après tous.

    Mademoiselle Ayuna me faisait passer une agréable soirée, bien plus que je pouvais l’imaginer. Cette soirée, lui était réservé et dédié et pourtant nous nous amusions tous les deux à mon grand plaisir. Ce qui m’impressionnait, c’est qu’elle a su me faire rire à l’intérieur comme en extérieur et me surprendre, pour ne pas dire me déstabiliser, en restant elle-même. Comme ça, j’étais un fin connaisseur… ? Je pense qu’elle devait être aussi à un bon niveau de ce côté-là. Elle répondit à ma question et elle me partagea son avis avant de me demander s’il y avait une invitation derrière tout cela. Elle suivit en se montrant un peu plus provocatrice avec son pied qui montait un peu plus. Tout de suite après, elle me montra une de ces techniques d’approche sensuelle en me mettant en garde sur la suite selon la tournure que pourrait prendre la soirée. Elle me tira la langue en conclusion de sa mise en garde.

    Je m’étais doucement penché en avant pour pouvoir bien l’entendre et je la regardais attentivement jusqu’au bout. Quelle charmante personne de vouloir me mettre en garde, bien que je pusse sentir que ça ne lui déplairait pas que notre soirée vînt à déraper… En voyant sa langue, je fis semblant de vouloir l’attraper avec ma main avant de lui dire de façon délicate :

    – Il est vrai que je suis plutôt chanceux de ce côté-là… Il faut avouer que c’est plaisant, mais vous savez, le plus important, c’est de trouver la bonne partenaire pour pouvoir profiter pleinement du moment… C'est sûrement l'étape la plus difficile pour moi, de trouver la bonne personne que le lieu…

    Je sentis son pied qui était à portée de main maintenant à force de vouloir me taquiner. Discrètement, je fis glisser ma main sous la table qui lui attrapa tendrement la cheville avant de la masser chaleureusement. Je la regardais dans les yeux avec un petit sourire au coin avant de reprendre la parole chaleureusement :

    – Ne vous en faites pour moi pas ma chère… Je suis une personne qui sait endosser ses choix et ses envies et… Il en faut beaucoup pour que je sois ennuyé par une personne ou une situation… Je vois dans cette soirée une étrange coïncidence… J’ai pour ma part une chambre au sein de cette Hôtel-Restaurant et vous aimeriez découvrir ce genre de chambre… Mais je me demande… Seriez-vous la bonne personne à qui faire visiter ma chambre, ma chère Ayuna ?

    Notre petit jeu suivit son cours, progressant à force de notre conversation et repas. Je lui massais les alentours de sa cheville le temps de ma réponse avant de lui lâcher lentement sa cheville et de remettre ma main sur la table comme si de rien n’était, avant de commencer à manger mon entrée et à boire mon apéritif et le savourant comme il se doit en si bonne compagnie. La suite de notre soirée commençait à prendre forme. Il faut croire que cela se passera dans la chambre pour lui donner un aperçu de ce que peut lui offrir ce lieu. Si encore elle arrivait à me convaincre de lui offrir cette opportunité ou que je me décide à le faire. Il ne faut pas oublier qu’elle cherchait à pigeonner quelqu’un, mais sans le cacher, ce qui est… Respectable ? Je ne saurais pas dire. Sans oublier que j’avais de fortes préemptions sur le fait qu’elle soit une vampire. Je ne doute pas qu’elle saurait se montrer reconnaissante de pouvoir profiter d'un certain niveau de luxe, mais ai-je envie de cela vraiment ? Je pourrais lui accorder quelque plaisir le temps qu’elle attise ma curiosité et mon intérêt et y mettre fin lorsqu’elle ne me fera plus vibrer, si on peut dire. Au pire, ça sera un moment qui dura seulement une nuit et le lendemain chacun prendra sa route de son côté. J’ai tout mon temps pour y réfléchir. Sans oublier qu’il faudrait prendre en considération ce qu’elle désire et recherche pour que ça se passe au mieux et que je puisse couvrir mes arrières.
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    Re: Bienvenu chez nous ! [Ayuna Blackwood] Terminer ! par Ayuna Blackwood Mer 7 Juin - 10:43
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    Bienvenue chez nous

    01/06/2850

    Victor était intéressant à discuter. On se comprenait même si on utilisait des sous entendus, des phrases détournées, des allégories. Franchement pas mal. Celle de l'oiseau... je ne m'attendais pas à une telle réponse de sa part. Ça faisait très premier degré mais je pense qu'il a compris ce que je voulais dire, il est juste en train de jouer avec moi. Mais il a de la chance, j'aime beaucoup jouer. Je sais qu'il ne sera pas simple à avoir si je le voulais en tant que pigeon mais il pouvait noter mon honnêteté à ce sujet. La soirée allait prendre une tournure intéressante.. ou plutôt cette matinée vue l'heure. Je sentais que j'allais m'amuser, en tout cas, à travers le dialogue c'était le cas. Je ne sais pas où cette rencontre nous mènera mais ça promet. Pas de faux semblants de mon côté, rien de tout ça et j'ai l'impression que ça lui plaît. Je l'ai fait rire à plusieurs reprises. Homme qui rit, à moitié dans ton lit, non ? Ah non, c'est plutôt pour les femmes cette expression mais j'ai l'impression que ça peut s'appliquer à lui. En tout cas,notre conversation avait pris une tournure qui me plaisait pas mal. Il pouvait constater que j'étais une femme pleine de surprise mais de ce que je vois, je pense qu'il va me surprendre aussi. J'attends de voir son répondant par rapport au fait de faire attention à ce qu'il dit parce que je pourrais le prendre aux mots. Ce n'est peut-être que de l'humour, aïs il va falloir qu'ils s'arrête avant d'aller trop loin parce que de mon côté, je ne m'arrêterai pas. Je vais au bout des choses et quand je dis des choses, je les fais. Je lui tire la langue, le provocant légèrement et il fit mine de vouloir l'attraper. Je ne peux m'empêcher de sourire en coin face à cette réaction. Il me dit qu'il est chanceux de ce côté là. Il a une bonne gueule alors ça ne m'étonne pasnplus que ça et en puis il a du fric. Il ajoute que le plus compliqué c'est de trouver la bonne personne pour partager ce genre de moment. Je suis assez d'accord pour le coup. Pour lui, avoir le bon lieu c'est facile.


    Clairement, qund on a la tune, on peut coucher un peu partout. C'est facile pour vous. Vous sortez le porte monnai et hop vous avez l'endroit que vous voulez. Pour la personne cest autre chose.

    J'avais eu des déceptions amoureuses alors en ce moment je vie au gré du vent. En plus je suis une Vampire maintenant alors j'ai beaucoup plus de temps pour vivre. J'avais monté mon pied plus haut et je fus surprise qu'il lattrape pour me masser la cheville. Je le laisse faire, c'est franchement agréable. Victor ajoute que je n'ai pas à m'inquiéter, qu'il assume ses choix, qu'il lui en faut beaucoup pour être ennuyé. Tant mieux, comme ça je peux continuer de jouer avec lui. Il me dit ensuite qu'il y a une coïncidence, il a une chambre dans cet hôtel et j'aimerais découvrir ce genre de chambre alors suis-je la bonne personne à qui faire visiter la chambre ? J'esquisse un sourire en coin. L'apéritif était arrivé suivi des entrées. Je commence à boire un et à manger avant d'enfin répondre à Victor.

    Effectivement, quelle coïncidence ! Je pense etre LA femme de la situation. La visite sera follement amusante. Regardez comme on rigole là, vous n'aurez pas mieux très cher Victor. Je vous éviterais de succomber à l'ennui.

    Alors Monsieur Victor, que dites vous de ça ? Allez-vous encore pousser le vice ? J'attends de voir. Pour ma part, si ça devait déraper ce soir, ça ne me dérangerait pas. Entre ce palace et mon petit studio et entre seule et un peu de compagnie, une des situations est plus alléchantes. Mais je ne pense pas qu'il sera du genre à aller au bout, il rigole et plaisante mais c'est tout je suppose même si ce serait intéressant que ce soit autrement.



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    Nous avons chacun commencé à consommer notre commande, que ça soit l’entrée que la boisson. Ce n’était pas la première fois que je mangeais ici et jusqu’à présent, je n’étais pas dessus. J’avais droit à un bonus à ce repas, la présence d’Ayuna qui avait su attiser en moi de l’intérêt envers sa personne allant jusqu’à me demander si ce repas n’était pas le début d’une bonne entente avec cette femme des environs. Il était toujours bon, si ce n’était agréable, d’avoir un ou plusieurs contactent à l’endroit où j’allais passer un certain temps. Pour le moment, mon travail au sein de ce pays était dit temporaire, mais je n’avais pas de date de fin précise pour le moment. J’avais plus des objectifs à atteindre qu’un temps à respecter. On peut dire que j'étais ici pour un temps indéterminé. Bien que notre rencontre soit réalisée par le plus grand des hasards, cela n’empêcha pas que nous nous entendions plutôt bien, du moins jusqu’à présent. Plus nous passons du temps ensemble, plus je l’appréciais et je dois reconnaître qu’en plus de sa façon d’être, que ça soit sa façon de dire ou de penser, son corps était des plus ravissantes pour ne pas dire séduisante, elle dégageait un certain charisme séducteur dont je ne peux ignorer.

    Je sais bien, du moins, j’imagine, que ce qui l’intéressait était avant tout ma capacité financière. Je ne lui en voulais pas. J'étais pour elle une opportunité de découvrir, pour un temps, un monde qu’elle ne pouvait qu’imaginer sans pouvoir le toucher sans mon assistance. Est-ce égoïste ? Surement, mais il était de même pour moi. C’est par intérêt que je lui offrirais cette opportunité, car elle m’apportait quelque chose et c’est du fait que l’un pouvait apporter quelque chose pour l’autre, dans l’intérêt égoïste de chacun, que nous allions peut-être garder contact par la suite. Après ? Attendons de voir où tout cela va nous emmener. Pour le moment, j'étais plus pour profiter du moment présent que de faire un quelconque projet pour l’avenir. J’aimerais pouvoir profiter de sa compagnie tout simplement et je suppose qu’elle voulait juste profiter de mon argent. On peut dire que nous avons notre accord connu des deux sans cachotterie.

    Alors que notre conversation progressée et que nous avions donné une idée de suite pour la soirée, le serveur arriva pour emporter nos assiettes et nos verres vident pour pouvoir nous déposer à son retour notre plat principal. En attendant le retour du serveur, je lui dis calmement :

    - Je dois reconnaître quelque chose. L’argent n’apporte peut-être pas le bonheur, mais il y participe quand même. Il est vrai que si nous ne faisons pas attention, il peut apporter des désagréments, mais si c’est bien gérer et qu’on reste un minimum raisonnable, cela facilite bien la vie.

    Eh oui, l’argent pouvait être un piège. Il avait un grand pouvoir sur l’esprit humain et j’avais envie de dire qu’il avait tendance à rendre folles les personnes. Il faut toujours être maître de l’argent et non pas devenir son esclave… Enfin bon, ce n’était pas le moment de philosopher. Voilà que le serveur arriva avec notre plat principal, ainsi que la boisson, qu’il déposa devant nous avant de nous souhaiter le bon appétit avant de s’en aller. Je pris les couverts et je dis de façon satisfaite :

    -Eh bien, bon appétit à vous Ayuna.

    Je commençais à savourer le repas et à prendre quelque verre de ma boisson avant de reprendre la parole :

    - Vous savez quoi ? Je pense que vous avez peut-être raison Ayuna. De notre rencontre jusqu’à présent, je n’ai pas été déçu de vous. Plus le temps passe, plus je vous apprécie. Je pense qu’il me sera dur de trouver une si bonne compagnie pour cette soirée. Vous m’avez persuadé ma chère. Je vous ferais visiter ma chambre en ce lieu… Et plus qui sait ?

    Je lui fis un petit sourire sournois avant de lui faire un clin d’œil et de lever mon verre dans sa direction. Cette femme avait une grande assurance et je ne pouvais qu’acquiescer à ses dires. À mon plus grand malheur ? Je verrais assez vite, je suppose. Avais-je été provocateur ? Tout à fait et je l’assume haut et fort. Allais-je devoir l’assumer ? Il y a des chances. En-tout-cas, je lui confirmais que nous allions finir cette soirée dans ma chambre. Qu’allait-il arriver ? Peut-être que rien ou peut-être que si. Nous le serons bien assez vite. Le serveur revint nous voir et nous demanda si tout allait bien. C’était le cas pour moi. Il demanda si nous voulions passer au dessert ou, vu l’heure, nous désirions faire monter le dessert à la chambre. Bonne question.

    - Qu’en pensez-vous Ayuna ? Voulez-vous prendre le dessert ici ou le prendre dans la chambre ?

    Je lui laissais le choix. Dans tous les cas, que ça soit maintenant ou après le dessert, je l’emmènerais dans ma chambre qui se situait au dernier étage. À vrai dire, ma chambre ressemblait plus à un petit appartement avec une terrasse. Il y avait l’entrée qui menait à un petit salon avec un canapé et une télévision dernière génération d’un côté et une petite table à manger rectangulaire avec deux sièges de l'autre. Il y avait un grand tapi sur le sol qui couvrait la surface du salon. Dans un petit coin, il y avait un bureau avec un ordinateur portable de posé dessus et quelque petit meuble de rangement par-ci, par-là. Cela était l’entrée, le salon et la salle à manger en un. Sur la droite, il y avait la salle de bain avec une baignoire massant, un lavabo et deux petits meubles de rangement pour les affaires de toilette et les serviettes et les toilettes était à côté séparé de la salle de bain. Sur la gauche, il y avait la chambre avec un grand lit pour deux personnes et une commode ainsi qu’une penderie comme lieu de rangement. Le décor était coloré et raffiné. On pouvait constater que cette chambre ressemblait plus à un petit appartement avec le service et la qualité d’un hôtel étoilé. Le confort présent était adapté pour des séjours plus ou moins longs. C’est ce que pouvait voir Ayuna une fois rentrer dans ma chambre après que je lui aurais ouvert la porte et inviter à rentrer.
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    Re: Bienvenu chez nous ! [Ayuna Blackwood] Terminer ! par Ayuna Blackwood Ven 9 Juin - 15:35
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    01/06/2850

    Ce repas, c’est une dinguerie. C’est super bon et je me régale ! On mangeait tout en papotant et c’était franchement agréable. Ça me changeait de mes repas seule dans mon petit appart’. Ca fait du bien d’être seule mais un peu de compagnie c’est sympa aussi. En tout cas, pour le moment on s’entendait bien avec Victor donc c’était cool et je pouvais être totalement moi-même. De tout façon, si ça ne lui plait pas c’est la même, je m’en fou un peu. Je fais des efforts au travail mais faut pas pousser mémé dans les orgies. Au fil de la discussion, j’avais parlé de sa capacité financière qui devait être bien pratique. Il peut se payer un hôtel luxueux pour la nuit alors je n’ose imaginer tout ce qu’il peut payer d’autre que ça. Il acquiesça le fait qu’avoir des sous, même si ça n’apporte pas le bonheur, ça y contribue pas mal. Quand tu sais gérer la choses ça se passe assez bien. Alors, je ne suis pas pleine aux as mais comme je sais gérer mon compte en banque j’ai pas de souci, mais je pense que je ne peux pas me faire autant plaisir que lui. Bon, mon nouveau travail me permet de gagner un peu mieux donc ça va mais je suis loin d’être à son niveau.

    Oh bah clairement !

    Répondis-je spontanément. Après l’entrée, c’est le plat et on se souhaite un bon appétit mutuel. Le plat aussi est une tuerie. Je ne regrette pas. Faut pas suivre les inconnus dans la rue, sauf s’ils te paient un resto dans un hôtel sept étoiles et demi. Je finis mon verre puis je pique un peu de champagne. C’est bon cette merde en vrai. Picoler un peu, j’aime bien. Alors tout en savourant, Victor reprend la parole en disant que j’ai raison. Je lève un sourcil, me demandant ce qu’il va ajouter et il me dit qu’il ne trouvera pas meilleure compagnie pour cette soirée, je l’ai persuadé et du coup il accepte de me faire visiter sa chambre. J’affiche un sourire en coin.

    Bien sûr, notez que j’ai toujours raison ! C’est avec plaisir que je visiterais votre chambre.

    Je lui fais un clin d'œil, continuant mon assiette. On finit le plat et ça va être le moment de passer au dessert, il me propose de manger le dessert ici ou dans la chambre.

    Ici ? En public ? Ah pardon pas ce dessert là… Vous parliez du tiramisu. Bah mangeons-le là, j’a pas envie que l’on soit embêté par le room service ou quoi.

    Moi faire une allusion sexuelle ? Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. On finit tranquillement nos desserts qui sont, comme le reste du repas, succulents Une fois fini, on rejoint les appartements de môsieur.. On arrive alors dans une grande chambre. Je fais le tour des pièces qui la composent. Plus grand que chez moi. Ah ouais. Quand même.

    Ahah c’est plus grand que mon appart ! Oh et ce lit !

    Je me jette dessus ! Moelleux à souhait. Je roule dessus avant de m’arrêter, sur le côté, tournée vers Victor.

    DInguerie ton truc ! ET j’ai vu la baignoire massante, truc de ouf ça. Nan franchement vous êtes bien. Ah au fait, tutoyez-moi j’ai l’impression d’être vieille sinon.

    Je m'assois sur les fesses sur le bord du lit.

    Nan, franchement, propre. Joli. Putain chui jalouse.

    Je me mets à rire, puis je bascule sur le dos, mon haut du corps allongé et mes pieds au sol.



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    Je pense avoir fait une heureuse ce soir et j’en étais satisfait. Je pense qu’entre le repas et l’invitation à visiter ma chambre, j’avais réussi à faire ce que je voulais, la remercier. Il est vrai que la chambre était un bonus, mais je pensais que c’était largement mérité. Elle a su animer et rendre ce repas des plus agréables. Elle a su me faire rire, me surprendre, et cela, tout au long du repas, jusqu’au dessert. Elle était si sûre d’elle, même si cela frôlait l’arrogance. Elle n’avait pas froid aux yeux et elle avait un répondant qui ne vous laissait jamais insensible. Avait-elle raison lorsqu’elle affirma qu’elle avait toujours raison ? Je ne pourrais pas l’affirmer pour le moment. C’était le premier jour de notre rencontre et notre premier dîner ensemble, il était trop tôt pour affirmer quoi que ce soit. Bien qu’elle eût sûrement raison sur le fait que je ne trouverais pas une personne aussi intéressante et séduisante à inviter dans ma chambre. Je lui répondis, un peu moqueur, en tapotant le tympan :

    – Eh bien, je vais mémoriser le fait que vous avez toujours raison. Pour le moment, je ne peux que valider cette idée Ayuna. Je pense que vous apprécierez la visite de la chambre.

    À quel point appréciera-t-elle cette visite ? Nous le verrons bien. Je ne doutais pas qu’elle arriverait encore à me surprendre. Il ne fallut pas attendre d’être dans la chambre pour qu’elle montrât son talent à animer cette soirée et à me faire sourire à nouveau. Elle savait me mettre à l’épreuve sous le regard des quelques spectateurs, ici présent. Elle ne lui a pas fallu grand-chose pour cela. Un seul mot, dessert. Comme dit, ce qui était spectaculaire, c’est que cette taquinerie était fluide, naturelle et instantanée. C’était propre et les sous-entendus délicieux, si on peut dire. Je dois avouer qu’à partir de maintenant, je ne savais pas si c’était encore de l’humour ou c’était une promesse pour la suite de la soirée. Je pouffais de rire avant de gratter ma gorge et de dire de façon amusée :

    – Inutiles de vous excuser voyons. La faute me revient, je n’ai pas été suffisamment précis pour la nature du dessert. Veuillez me pardonner pour ce quiproquo. Vous avez encore une fois raison, il faut croire que ce n’est pas une légende le fait que vous ayez toujours raison. Nous allons suivre votre idée et prendre le dessert maintenant pour pouvoir profiter pleinement de la visite de la chambre sans être interrompu.

    Je lui fis un petit clin d’œil à la fin de ma phrase. Encore une fois, je participais comme je le pouvais à notre petit jeu. Était-ce de la plaisanterie ou bien une promesse pour la suite, de ma part ? Qui sait ? Je suis de nature plutôt prudente et pourtant, j’étais prêt à jouer avec le feu et à me brûler avec cette Ayuna. Je devrais faire attention à cette femme. M’entendre aussi bien avec une personne à peine rencontrer, ce n’était pas dans mes habitudes et cela pourrait bien lui donner un avantage contre moi. Elle semble être une chouette fille, mais c’était peut-être qu'une image trompeuse. Je verrais bien, je restais malgré tout prudent et attentif.

    Nous finassâmes le dessert avec une bouteille de champagne pour deux pour conclure notre repas. C’était un des meilleurs repas que j’avais pu vivre. Je ne m’en doutais pas que la suite allait être aussi intéressante, j’avais confiance en ses capacités.

    Nous voilà dans ma chambre où elle fit le tour rapidement avant de finir sur le lit après avoir déclaré que c’était plus grand que son appartement. Cela me fit une étrange sensation en l’entendant dire cela. Je ne pourrais pas dire précisément ce que c’était, mais je n’étais pas resté insensible à cette remarque. Passons, je refermais la porte derrière moi et je commençais à me mettre à l’aise en enlevant le surplus d’habit sur moi gardant seulement ma chemise, mon pantalon et mes chaussettes. Je déposais le reste dans la penderie de la chambre et je déposais mon regard sur Ayuna, allongé à moitié sur le lit. Je la regardais quelques secondes, un peu pensif… Sûrement le champagne et la fatigue qui me faisait agir ainsi avant de dire tout en me dirigeant vers la salle de bains :

    – Je suis content que tout cela vous plaise. Je voulais dire, content que ça te plaise Ayuna. Si je dois te tutoyer alors il sera de même pour toi d’accord ?

    C’était de bons procédés. Si elle voulait que je la tutoie, elle devait faire de même pour moi. Il était difficile de savoir quel âge elle avait réellement, mais vu sa remarque, elle ne devait pas être plus vieille que moi. Après elle ne faisait peut-être pas son âge. Dans tout cas, à partir de maintenant, on se tutoyait. Je fis couler l’eau dans la baignoire et je commençais à sortir deux serviettes et deux peignoirs que je mis à disposition sur la petite commode présente dans la salle de main. Je laissais la baignoire massant se remplir et je me dirigeais vers la chambre et je m’assis à côté d’elle avant de lui dire gentiment :

    – Allons, allons Ayuna. Il se pourrait bien que tu puisses profiter de ce genre de chambre dans l’avenir, qui sait ? Et si tu allais essayer cette fameuse baignoire ? C’est l’occasion ou jamais de voir ce que cette baignoire a à t’offrir. Après une journée de boulot et un bon repas, un bon bain pour se détendre de la journée. Je t’ai préparé le nécessaire dans la salle de bains si ça te dit.

    J’avais peu de doute sur sa réponse. À la salle de bains, il y avait la serviette, baignoire, gel douche moussant et shampoing à sa disposition. J’avais aussi préparé pour moi, car j’avais bien l’intention de prendre aussi un bain. Fallait-il voir comment nous allions nous organiser tout ça ?
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    Re: Bienvenu chez nous ! [Ayuna Blackwood] Terminer ! par Ayuna Blackwood Dim 11 Juin - 22:10
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    01/06/2850

    Cette chambre était franchement incroyable. Je suis sûre que si j’y dors, je passerais la meilleure nuit de ma vie. Entre le lit king size, la salle de bain qui se rapproche plus d’une cabine de Spa que d’une simple salle de bain d’hôtel. Ça doit coûter une blinde ! Je m’étais allongée sur le lit, prenant mon aise. Vraiment très confortable. Des draps frais et épais, un matelas moelleux, des oreillers bien rembourrés. Et Victor qui enchaîne les nuits ici. Je veux bien qu’on échange hein, ça me dérange pas. Il prend mon petit appart et moi cette chambre ou cet appart’ en fait vu sa taille. Je reste allongée, tandis qu’il se met à l’aise bon… Est-ce qu’il va me mettre à la porte ou me garder un peu plus ? Rien de dit clairement mais je le saurais bien assez tôt.Je ferme les yeux, profitant du confort du lit tant qu’il en est encore temps. Tout en allant vers la salle de bain, il s’adresse à moi en disant qu’il est content de voir que cette chambre me plaît et il me demande de le tutoyer, juste retour des choses.


    Okay, pas de souci, c’est mieux comme ça.

    Je me redresse légèrement, toujours sur le dos, en appuie sur mes coudes. Je me demande ce qu’il trafiquait. J’entends de l’eau couler, sûrement dans la baignoire. Un bon petit bain, ouais, c’est cool ça aussi, chez moi, je n’ai qu’une douche mais c’est déjà bien. De ce que j’entends, il prépare tout le nécessaire pour prendre un bain. Il revient dans la chambre et s'assoit à côté de moi. Mon regard rencontre le sien. Il me dit qu’il se pourrait que je puisse profiter de ce genre de chambre à l’avenir. Je hausse un sourcil. Ah bon ? Il me propose d’aller essayer cette baignoire. J’ouvre de grands yeux ronds avant de sourire. C’est vrai que comme il le dit, après une journée, ou plutôt une soirée et une nuit de travail et un bon repas, ça me ferait beaucoup de bien. Il ajoute qu’il a préparé tout le nécessaire dans la salle de bain.

    Oh bah écoute, avec plaisir ! Franchement je dis pas non !

    Je lui souris et me rends dans la salle de bain. Je ferme la porte derrière moi. Je constate la présence de bain moussant que je mets dans la baignoir. Je me déshabille et plie mes vêtements proprement avant de les poser sur un rebord à côté du lavabo. J’enroule mon corps dans une serviette qui m’arrive juste en dessous des fesses et couvre tout juste ce qu’il y a à couvrir. Je rouvre la porte de la salle de bain et me mets dans l’encadrement de la porte. Je m’appuie contre celui-ci.

    Tu sais… Cette baignoire est suffisamment grande pour deux. Si tu as peur que je te vois nu, j’ai mis du bain moussant. Après c’est toi qui vois.

    J’esquisse un petit sourire en coin. Je laisse juste la porte entrouverte avant de retirer ma serviette et de me glisser dans la baignoire. Plus qu’à voir s’il allait avoir l’audace de me rejoindre ou non.




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    Notre entente s’est vu ajouter un nouveau paramètre qui changea notre façon de nous parler. Bien que le fait de se tutoyer à la place de se vouvoyer ne soit pas techniquement compliqué, cela brisa une barrière, ce qui permit un rapprochement social. Nous avons jugé que nous pouvions être moins solennels et protocolaires à partir de maintenant. Nous avons allégé notre façon de communiquer, ce qui n’était pas de refus. Est-ce une preuve d’une bonne entente ? Je ne sais pas vraiment, je dirais plutôt que nous préférions la simplicité dans notre façon de communiquer entre nous.

    Comme je l’avais imaginé, elle ne refusa pas mon invitation à profiter de la baignoire. Je ne sais pas pour elle, mais pour ma part, j’appréciais ce petit moment de détente et de lavage de son corps après une journée. Qu’importe la journée, telle une procédure de production avec des phases à respecter à la lettre, j’avais ma procédure de soirée. Du moment où je n’avais plus de travail, que j’avais mangé, qu’il n’y avait plus aucune raison que je sorte et qu’on s’approchait du moment d'aller au lit, il y avait la phase douche ou bain selon mon désir.

    Bon… Ce soir, c’était particulier, je n’étais pas seule, j’étais accompagné par une ravissante femme avec pleine de surprise et je ne sais pas pourquoi, mais je m’attendais qu’elle me surprenne encore. Peut-être est-ce une raison pour laquelle je pris la décision, de la faire venir ici. Elle avait montré son tempérament des plus amusants en public, je me demandais ce que cela pouvait donner dans le privé. Je savais d’avance qu’elle n’allait pas me décevoir.

    Je ne sais pas pourquoi, mais lorsqu’elle se présenta à moi, appuyé sur un côté de l’encadrement de la porte de la salle de bain avec seulement une serviette le recouvrant en partie et qu’elle m’invita à la rejoindre dans la baignoire, je fus partagé entre deux sentiments. La surprise de cette invitation avec une pointe de désir et de l’autre côté ce sentiment de « jeu m’y attendait un peu la connaissant un minimum ». Je laissais échapper un petit rire en l’observant attentivement et la regardant disparaître dans la salle de bains. Je vis qu’elle avait laissé la porte entre ouverte appuyant son invitation à la rejoindre. Sacré spécimen. Je m’appuyais sur le rebord d’une commode avant de croiser les bras et je réfléchis quelques minutes. Je fermais les yeux et je baissais la tête légèrement en avant de me caresser l’arrière du crâne. Je pesais le pour et le contre face à cette invitation étant conscient de ce qui pourrait arriver si je venais à rentrer dedans. Non pas que je n’étais pas intéressé par ce qui pourrait arriver, mais j’étais comme ça. Je prenais un peu de temps, lorsque je pouvais me le permettre, pour prendre une décision.

    – Allons bon. Il faut savoir profiter des opportunités après tout.

    Me dis-je avant de me diriger vers la salle de main, d’y entrer et de fermer la porte derrière moi. Je posais mon regard avec un petit sourire amusé sur Ayuna. Étions-nous rentrés dans un petit jeu de cap, pas cap ? Dans tous les cas, je commençais à déboutonner ma chemise lentement laissant apparaître petit à petit le haut de mon corps.

    – Eh bien, je vais répondre favorablement à ton invitation ma chère. J’espère que ma nudité ne te dérangera en rien. Dans le cas contraire, tu n’auras qu’à détourner le regard le temps que je rentre dans l’eau.

    Je dois avouer que j’avais hésité à me déshabiller hors de la salle de bains, de me mettre un short de bain avant de venir la rejoindre. Après je me suis dit qu’avec tout ce qu’on a pu se dire pendant le repas, ça aurait un peu cassé l’ambiance et notre petit jeu. J’ai pu voir qu’elle aimait autant que moi jouer avec le feu. Était-ce un petit jeu de séduction et de provocation ? Il y a des chances.

    Je finis par enlever ma chemise et je la laissais tomber au sol, laissant paraître un corps entretenu où nous pouvions voir se dessiner les muscles aux grès de mes mouvements les faisant se contracter. Un ventre plat, des épaules légèrement fléchissants vers le bas. J’avais une structure corporelle un peu plus renforcée qu’on pourrait s’imaginer lorsque je suis habillé. Je continuais à me déshabiller sans faire attention si oui ou non elle me regardait, j’enlevais ma ceinture en cuir avant de l’enrouler et de le poser sur le rebord du lavabo avant d’ouvrir le bouton du pantalon suivi par la descente de la braguette. Je fis glisser le pantalon jusqu’à ma cheville avant de faire un pas sur le côté et de pousser le pantalon avec le pied à côté de la chemise. Je me retrouvais donc en boxer. Mes jambes ainsi que mes fesses étaient dessinées de la même façon que le haut du corps, structuré sans être dans l’excès. Je tournais le dos à Ayuna avant de fléchir mes jambes pour ramasser mes habits laissant apparaître les différents muscles du dos et des jambes avant de me relever et de mettre mes affaires dans le panier à linge sale. Bon… C’était la dernière ligne droite, le boxer assez moulant mettant en avant ma physiologie de ce côté-là.

    Toujours lui tournant le dos, je fis descendre mon boxer avant de l’enlever et de le mettre dans le panier avec le reste de mes habits. Je me retournais doucement, complètement nu, avant de me glisser dans l’eau et de laisser échapper un long soupir d’apaisement. Je m’étais mis en face d’Ayuna et je m’étirais en poussant mes bras vers le haut :

    – Me voici. J’espère que je n’étais pas très long Ayuna. Comment trouvez-vous ce bain ?

    Je n’attendis pas sa réponse avant d’activer les jets massant via un petit panneau de contrôle incrusté dans la baignoire ce qui permettait de régler les différents jets et leur intensité ainsi que leur température avec la possibilité de faire venir des bulls d’air faisant l’effet de l’eau qui bout comme dans une casserole d'eau chaude.

    – Et maintenant ?

    Il n’y avait rien d’activé avant, maintenant ce n’était plus le cas. Nous voilà tous deux nus dans une baignoire massant à une taille raisonnable pour deux personnes. Je n’avais pas vraiment réfléchi sur ma façon de me déshabiller. J’avais pris le temps et je n’avais pas fait spécialement attention si elle me regardait ou pas. J’étais occupé à me déshabiller et à ne pas tomber en le faisant. Je savais par contre qu’à partir de maintenant, beaucoup de choses pouvaient arriver. J’en étais conscient et je me disais pourquoi pas. Nous étions deux adultes, après tout, qui aimaient se provoquer et rire. Je verrais bien ce que la suite allait nous apporter. Ce que je savais à ce moment-là, c’est que c’était bon d’être dans cette baignoire et en bonne compagnie.
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    Re: Bienvenu chez nous ! [Ayuna Blackwood] Terminer ! par Ayuna Blackwood Mar 13 Juin - 18:51
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    Bienvenue chez nous

    01/06/2850

    Courageux, je me demandais si Victor l'était. A la fois je lui proposais quelque chose de simple mais qui peut devenir compliqué si on est ne serait-ce qu'un peu pudique. Après lui avoir tendu la perche, j'avais rejoint la salle de bain en laissant la porte entre ouverte. J'avais déposé ma serviette et j'étais entrée dans l'eau. Il n'y avait plus qu'à attendre. Au fond j'espérais qu'il vienne, j'aimais le petit jeu que kous avions initié et j'aime encore plus aller au bout des choses. Seulement en serait-il capable ? Profitant de l'eau bien chaude contre ma peau, je restais attentive aux mouvements et bruits provenant de la chambre. Néanmoins, je ferme les yeux. Je les rouvre que lorsque j'entends la voix de Victor. Il me dit qui va répondre favorablement à ma proposition et si j'ai le moindre problème avec sa nudité je peux détourner le regard. Voyons voir... que Vais-je bien faire ? Il commence à se deshabiller et je garde mon regard posé sur lui. Il me dévoilait peu à peu son corps qui était plus musclé que je ne le pensais. Plutôt agréable à regarder le monsieur. Non franchement, j'aime bien. Je n'en loupe pas une miette. Lorsqu'il me tourne le dos je peux observer son fessier à travers sous sous-vêtement qu'il finit par retirer. Quel cul ! Ça donnerait envie de le bouffer ! Rebondi mais pas trop, tout ce qu'il faut là où il faut. Intéressant. Il se tourna finalement vers moi et je fis un tête à bite. Intéressant ça aussi. Je finis par relever mes yeux vers lui pour ne pas rester fixée sur son entrejambe et parce que le reste était très intéressant et sa gueule d'ange aussi. Ouais, il a été gâté par la nature. Il me rejoint dans l'eau se mettant en face de moi. Un petit sourire malicieux apparaît sur mes lèvres. Il a quand même eu les coquilles jusqu'au bout. Franchement chapeau. Il espère ne pas avoir été trop long et me demande si j'apprécie le bain.


    Du tout pile dans les temps. Ce bain est très agréable et tu ajoutes un petit quelque chose en plus.

    Je lui fais un clin d'œil. Il active la baignoire massante et c'est encore mieux. Je ferme les yeux quelques instants, ça fait un bien fou.

    Putain c'est une dinguerie

    Après quelques minutes je me redresse dans la baignoire et je viens du côté de Victor, glissant mes jambes entre les deux siennes, je suis contre lui de tout mon long. Je croise mes mains sur son torse et pose mon menton dessus.

    Et toi, qu'en penses-tu ? J'espère que ma présence t'est agréable. Moi j'aime bien en tout cas...

    Mes yeux se mettent à briller. J'ai soif... prenant appuie sur lui je rapproche ma bouche de son cou. Je glisse ma langue dessus. Oh putain.

    Dis... j'ai soif... Je peux en prendre juste un peu... Je ne suis pas sûre de réussir à me contrôler plus tard sibje n'en prends pas là... tu pourras me demander ce que tu veux mais là... j'en ai trop envie...

    Mes crocs commencent à effleurer sa peau avec douceur.



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    Nous voilà tous les deux dans ce bain des plus chauds et des plus agréables. L’inventeur de ces modèles de baignoires est un génie. Un simple circuit d’eau et d’aire, une pompe et voilà l’affaire. Il ne faut pas forcément chercher dans le techniquement compliqué pour réaliser une invention révolutionnaire apportant la détente aux corps et la tranquillité de l’esprit. Le plus malheureux, c’est que l’accès à ces baignoires demande un budget pouvant être conséquent selon les moyens de chacun.

    Bien que ce ne soit pas la première que je prenais un bain dans cette chambre, c’était, par contre, la première fois que je prenais en charmante compagnie. Je n’ai pu qu’apercevoir en partie les généreuses formes de son anatomie. Il est vrai qu’elle avait un tempérament et une nature provocatrice, directe, un peu sauvage selon les critères de la haute société et son corps aux traits féminins généreux. Cet ensemble la rendait sulfureuse, dangereuse avec une forte attraction de séduction, du moins de mon point de vue.

    Je ne pouvais que m'attendre à cette réaction de là par de mon invité qui me partagea sa satisfaction de ce moment relaxant. Il faut croire que je sais faire preuve de générosité, même envers une nouvelle connaissance rencontrée la veille. Alors que je m’affaissais dans ma partie de la baignoire pour me mettre à l’aise, je lui répondis souriant de satisfaction à son clin d’œil :

    – Je suis content de savoir que ce bain et ma présence sont à ton goût.

    Je fermais les yeux, une fois installé confortablement, et je soupirais profondément et je répondis à son commentaire sur la dinguerie :

    – Je ne te fais pas dire…

    J’avais perdu la notion du temps ainsi posé. Ma respiration était lente et profonde. Il y avait aussi ce calme reposant qui a accentué cette sensation de confort et de tranquillité dans le bain. Je sentis que j’avais un peu chaud et que mon cœur battait un peu plus fort qu’a la normale lorsque je suis au repos. J’ouvris un œil et je regardais la température affichée dans le tableau de commande de la baignoire. La température n’était pas plus élevée que d’habitude ou à peine, cela n’expliquait pas cette sensation de chaud dans mon organisme. Je dirigeais mon œil vers Ayuna et je me sentis perturbé pendant une seconde. Bon, il faut croire que j’ai trouvé l’élément perturbateur. Je refermais mon œil et pris une grande respiration. Pourquoi donc réagissais-je ainsi avec elle ? Non pas que je ne donnais pas raison à mon corps et au fait qu’elle avait tout le nécessaire pour que je réagisse ainsi, mais si vite… Ou bien, y avait-il autre chose ?

    Alors que mon esprit s’interrogea, je sentis mon corps frissonner de tout son long sentant la douce peau d’Ayuna caresser le mien lorsqu’elle vint s’installer entre mes jambes de tout son long sans prévenir. Une agréable surprise et initiative de sa part. Je sentis, à ce petit contact, mon cœur s’affoler un court instant. Je ne puis cacher un sourire de plaisir de ce moment où nos corps se caressaient et se touchaient. J’ouvris doucement les yeux et je glissais ma main sur son dos longeant le long de sa colonne, aussi loin que je pouvais dans cette position, avant de remonter vers sa nuque. Je répondis à sa question dans un soupir de plaisir :

    – Je pense que j’ai une chance des plus honteuses d’avoir une telle créature de rêve dans mes bras. J’aurais de quoi faire un grand nombre de jaloux.

    Je ris à l’intérieur de moi. Alors que je pensais qui lui sera des plus difficiles de me faire vibrer, elle me fait trembler légèrement en faisant glisser sa langue sur mon cou. Elle savait faire des approches très sensuelles. Alors que je remontais ma main pour lui masser sa chevelure, elle me fit rappeler un petit détail qui changea de tout en rien ce délicieux moment… Un petit détail qui a, malgré tout, son importance… Bon sang, c’est un vampire ! Bon sang ? Je ne sais pas pourquoi, mais je pense que je vais avoir bientôt réponse à cette question, comme le fait si j’étais à son goût. Comme quoi, il faut faire attention à ce qu’on dit et demande.

    Elle me fit comprendre qu’elle avait besoin de s’abreuver. Quelle gentillesse de sa part de demander ma permission pour cela. Après tout, ce n’était pas comme si j’étais en position de faiblesse et qu’il n’aura aucun service de chambre qui viendra nous « déranger ». Bon sang ! Fichtre, il faut que j’arrête avec ce bon sang, il va m’arriver des bricoles. Je pense aussi qu’importe ma réponse, elle se servira à la source. Vu son état, cela faisait un certain temps qu’elle attendait, je pense qu’elle a essayé de résister aussi longtemps qu’elle pouvait, mais mes invitations l’empêchaient de rentrer pour pouvoir s’abreuver... Et nous voilà dans cette situation. Ou bien elle avait tout calculé et elle avait l’intention de me croquer, mais pas de la façon dont je pouvais l’imaginer. J’étais divisé par plusieurs sentiments à ce moment-là précis. Je ne sais pas si j’avais un problème ou si j’avais des étranges tendances, mais malgré ses crocs qui caressaient mon cou en attendant ma réponse, je sentis de petits frissons de plaisir se mélanger à la peur de se faire mordre… Quelle prédatrice.

    Je réussis à garder un peu mon calme suite à sa demande, même si mon cœur se mit à battre un peu plus fort dû à la position dans laquelle je me retrouvais. Je soufflais longuement pour apaiser mon esprit et j’allais lui masser la nuque tendrement :


    – Tu es prête à te mettre à ma merci sans savoir si mon sang te plaira ? Tu joues à un jeu risqué Ayuna…

    J’ai une grande capacité de paraître, de faire croire que je suis encore maître de la situation. Je crois qu’il est temps de passer à la casserole. Je souris doucement et tout en la tenant contre moi, gardant son visage dans le creux de mon coup, je me redressais lentement et je la fis se mettre à califourchon sur moi, ma main lui caressant le dos pendant que le second lui massait tendrement sa nuque. Je frissonnais en sentant son souffle dans mon cou et son impatience de me mordre.

    – Je pense que nous serons mieux ainsi positionnées… Je t’en prie… Mais vas-y doucement.

    Il était temps. Je levais les yeux aux ciels… Non, je ne priais pas, je n’étais pas si désespéré que ça. Je pris une longue et lente respiration et je fermais les yeux. Nos corps étaient l’un contre l’autre, je la gardais chaleureusement dans mes bras avec une pointe de crainte, ça sera quand même ma première morsure de vampire, une première. Mon cou va perdre sa virginité, il faut croire. J’attendis donc la morsure… Je remarquais aussi qu’ainsi positionner qu’il y avait même nos parties sensibles, pour rester dans le politiquement correcte, qui s’effleuraient par moments au gré des mouvements de nos corps. Quelle étrange situation, un mélange d’excitation, de plaisir et de peur. Elle me faisait ressentir beaucoup chose en même temps cette Ayuna.
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    Re: Bienvenu chez nous ! [Ayuna Blackwood] Terminer ! par Ayuna Blackwood Sam 17 Juin - 19:54
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    Bienvenue chez nous

    01/06/2850

    Ce bain allait être des plus revigorants. On ne savait pas jusqu’où tout ça allait nous mener mais on profitait du moment présent. J’étais très bien dans ce bain massant, Victor aussi et il était content que ce bain et sa présence soit à mon goût. En a-t-il douté un seul instant ? Je ne pense pas. Alors que nous étions face à face, permettant une petite distance, j’avais fini par me rapprocher, me mettant entre ses jambes, le haut de mon corps contre le sien. Il répondit à cette initiative en me caressant le dos. Il me répond en disant qu’il a de la chance d’avoir une créature de rêve dans ses bras. Oh à ce point là ? Je souris en entendant ça, ce genre de petite phrase fait toujours son effet et fait plaisir. J’aurai pu le remercier, c’est ce que j’aurai aimé faire mais mon instinct de vampire me rattrapa. Je voulais du sang et surtout, je voulais du sang de cet homme. Ma langue était venue s’égarer dans son cou. Sa peau si tendre et si douce, cette chaleur qui émane de lui… J’entends son cœur battre un peu plus fort. Mes instincts de prédatrice sont en éveils… Putain, Ayu, essaye de faire les chose bien ! Je ne passe par quatre chemins et je lui demande si je peux lui prendre du sang en précisant qu’il pourra me demander ce qu’il veut en échange. Ouais c’est chelou dis comme ça mais j’ai la dalle et si je ne bois pas maintenant, je ne sais pas pendant combien de temps je vais réussir à garder le contrôle. C’est con aussi hein. Qui est assez maso pour rester là à dire “vas-y okay open bar” ? Personne ! Il va fuir ! Ah ? Sa réaction n’est pas tout à fait celle à laquelle je m’attendais. Il me dis que je joue à un jeu risqué en me mettant à sa merci alors que je ne sais même pas si son sang va me plaire.


    Je m’en fou, j’ai la dalle.

    Plus spontanée comme réponse tu meurs. Mes yeux gardèrent leur brillance écarlate. Il faut, il faut que je boive son sang… Il ne me repousse pas, au contraire, il me garde contre lui, ma bouche si près de son cou. Il se redresse et me fait me mettre à califourchon sur lui, sa main vient même me caresser le dos. On dirait qu’il m’encourage. Il accepte que je pompe son sang ? Je suis tellement impatiente d’y goûter… Il me confirme que je peux lui en prendre, il me demande juste d’y aller doucement.

    Je vais… Essayer…

    Je suis vampire depuis peu alors je ne sais pas encore trop comment m’y prendre pour faire le moins mal possible mais je vais quand même essayer de bien faire. Je glisse une nouvelle fois ma langue le long de son cou puis je m’avance légèrement, exerçant une légère pression entre nos deux intimités qui étaient si proches sous l’eau ainsi positionnés, l’un sur l’autre. Je plante mes crocs dans sa chair tendre, j’y vais doucement et le plus délicatement possible. Aspirant son sang… Celui-ci est délicieux… Mes mains viennent se crisper un peu plus sur son torse. Il faut que je m’arrête à présent mais…Ce nectar… Non je ne peux pas… Je n’arrive pas à m’arrêter… Mais il va être anémié si je continue… Mes mains tentent de le repousser pour que je m’arrête parce que je suis rassasiée, j’ai eu ce qu’il fallait, je n’ai pas besoin de plus mais là, c’était de la gourmandise. Mon conscience veut que j'arrête mais ma gourmandise me pousse à continuer…





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    Après-mur réflexion, je commençais à douter de ma décision de me montrer coopératif envers la soif du jeune vampire. Il faut dire que sa réponse mettant en avant qu’une grande faim l’habitait à ce moment-là, cela n’était pas des plus rassurants. Vous savez, nous avons tendance à manger plus que nécessaire à ce moment-là. C’est comme faire les courses lorsqu’on commence à avoir faim, on achète plus que le nécessaire. Dans mes pensées, j’imaginais cette proposition de donner mon sang comme une perfusion sanguine sans matériel désinfecté. Elle prend ce dont elle a besoin et affaire classée. Bon, je ne pense pas qu’elle ait la capacité d’engloutir ma capacité volumique de sang, mais je pense qu’elle a la capacité de me provoquer une anémie si elle et moi ne faisons pas attention. Bon… Je suppose qu’elle sait ce qu’elle fait, car pour ma part, j’ai un doute.

    Il ne fallut qu’une seconde réponse de sa part pour que ma conscience me dise que je me suis mis dans une situation des plus délicats pour ne pas dire potentiellement mortel. Elle me répondit qu’elle essayerait d’aller doucement. Ce qui montre une certaine incertitude sur sa capacité à se contrôler… Oh bon sang… Ou bien, oh ! Mon Dieu… Que je vais peut-être rejoindre en voulant faire preuve de gentillesse et de générosité envers un début de connaissance. Je ne veux pas faire partie des statistiques des personnes dont leur gentillesse leur a fait perdre la vie. Mes proches n’y croiraient pas lorsqu’on leur dira cela.

    En résumé, me voilà dominé par une charmante vampire aux corps des plus exquis qui était assoiffée et, qu’a priori, elle avait du mal à se maîtriser lorsqu’elle mordait… Et tout cela dans ma chambre d’hôtel et plus précisément dans la baignoire massante. Alors j’imagine que certains petits rigolos diront qu’il y a bien pire comme façon de mourir. À cela, je leur dis : « Viens prendre ma place, je n’avais pas l’intention de mourir ainsi ». Bon… De toute façon, ma réflexion sur la question pour savoir si c’était une bonne idée ou pas, fut interrompue lorsque je sentis ses crocs rentrer dans mon cou. Je ne vais pas vous mentir, ça pique et un peu plus qu’une aiguille… La vache !

    Je fermais les yeux et je pris de longues respirations pour essayer de me détendre au mieux le temps qu’elle finisse sa petite affaire. Je ne savais pas si c’était la première fois ou pas qu’elle faisait ce genre de pratique, mais je pouvais sentir qu’elle la fit de façon très douce, sans brusquer les choses et en prenant son temps. En réalité, c’était plus désagréable que douloureux et encore, sentant nos corps se toucher et se caresser, mon membre lui caresser son intimité, ses doigts sur mon torse… Il y avait un côté excitant qui ne me laissait pas indifférent… Tout cela dans l’eau chaude et remuante… C’était un moment des plus délicieux, me faisant presque oublier la morsure en cours. Ma main sur sa nuque se contractait par moments au fur et à mesure de la morsure et ma seconde main parcourant son corps du bout des doigts sans tabou.

    Les premières secondes ça allait, mais après deux ou trois minutes, cela commençait à faire long. Le cou était une zone stratégique pour la vampire. Il y avait des carotides à sa disposition, d’importantes artères où le sang circulait en grande quantité ce qui lui permettait d’avoir un bon flux sanguin à absorber. Le problème pour le donneur, c’est que la vampire perturbait l’afflux de sang qui alimentait le cerveau en oxygène. Conséquence de cela, trouble de la vision, vertige, migraine et perte d’équilibre. À ce moment-là, précis, ce n’était plus du tout existant et agréable… Du moins pour moi, pour elle, ça devait être autre chose et encore, sur la fin, je commençais à avoir des doutes.

    Suis-je dans une situation sensiblement compliquée ? J’en ai l’impression. Est-ce que je vois la lumière au bout d'un long et sombre tunnel ? Ça ne serait pas tardé. Je commençais à me sentir faible en plus des différents troubles énoncés avant. Je crois même que j’étais plus blanc qu’avant. Ma respiration était saccadée. Je lui dis de façon la plus claire possible :

    – Je pense que ça suffira Ayuna. Il faut arrêter maintenant.

    Je ne sais pas si elle m’avait entendu. Il fallait que j’agisse et au plus vite ! La retirer de mon cou par la force ? D’un, je ne pense pas en avoir encore la force et de deux, je risquais de me provoquer une importante blessure au cou en agissant ainsi. Plongé dans l’eau pour la faire lâcher ? Trop risqué, si elle ne me lâche pas rapidement, cette stratégique pourrait bien se retourner contre moi et me provoquer plus de mal que de bien. Qu’est-ce qui me reste comme possibilité ? Attirer son attention ? La surprendre de façon si forte qu’elle me lâcherait mon cou ? Ça serait une solution… Qu’ai-je à ma disposition ? Pas-grand-chose à part son corps…

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    Re: Bienvenu chez nous ! [Ayuna Blackwood] Terminer ! par Ayuna Blackwood Lun 19 Juin - 21:15
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    Bienvenue chez nous

    01/06/2850

    Le sang à sa source… Qu’est-ce que c’est exquis ! C’est encore chaud, bien coulant, la chair est tendre… Délicieuse mise en bouche… Comment y résister. C’était la première fois que j’en buvais comme ça. Ces quelques jours, j’avais dû me contenter de poches de sang. Maintenant que j'ai testé le sang à sa source, je n’en voudrais plus autrement ! Bon en vrai si, quand t’as vraiment faim, tu prends ce qui te passe sous la main. En tout cas, j’étais en train de boire le meilleur cocktail de toute ma vie ! Le problème c’est que je commence à devenir trop gourmande. Ma raison me dit d’arrêter, mon instinct me dit de continuer et mes papilles, elles, sont comblées. J’entends Victor qui m’incite à m’arrêter mais… C’est plus fort que moi. Mes propres mains tentent de me repousser mais mes crocs n’ont aucune envie de quitter cette délicieuse chair. Il commence alors à me pincer la peau, je sursaute légèrement mais c’est tout. Je sens alors sa main descendre de plus en plus bas avant d’effleurer mes lèvres intimes. Hein ? Il vient alors pincer doucement mon petit bouton de plaisir. Je sursaute un peu plus, me redressant instantanément en laissant échapper un petit gémissement. J’avais retiré en même temps mes crocs de son cou. Je regarde  Victor dans les yeux, un peu surprise. Un léger filet de sang coulait sur le coin de ma lèvre. Avec ma langue, je viens récupérer le reste de sang. J’esquisse un petit sourire. Mes yeux avaient repris leur teinte normale.


    Désolé… C’était la première fois que je mordais quelqu’un, je ne m’étais contentée que de poches de sang ou de trucs du genre. Ton sang m’a beaucoup plu.

    Une de mes mains vient caresser doucement son cou, là où j’ai mordu quelques secondes plus tôt. Je viens alors me reblottir tout contre lui, allongée contre son torse, dans le bain à remous. Par contre je n’ai pas oublié ce qu’il vient de toucher. Alors oui c’était peut-être pour m’arrêter mais… Qui sait ? Peut-être était-ce aussi une invitation ?

    Bien joué d’avoir réussi à m’arrêter, je n’avais aucune vie de te tuer, au contraire tu sais…

    Clairement, je ne pensais pas que j’allais lui pomper autant de sang. Je pensais en boire un peu, juste ce qu’il faut pour étancher ma soif et pas me servir en mode buffet à volonté !

    Je préfère jouer avec toi plutôt que te blesser.



    C’est toi qui a commencé, pas moi.

    Dis-je en venant lui tirer la langue.



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    Cette expérience en compagnie d’Ayuna était des plus intéressants et intrigantes. Nous passions un petit moment où nous laissions nos désirs et nos provocations s’entremêlaient laissant place à un petit jeu où nous pouvions déraper à tout moment. Chacun de son côté, nous testions l’autre pour voir ses limites et s’il était propice à aller plus loin ou non. Je peux vous dire que nous nous cherchions depuis le début de la soirée et nous avons fini par nous trouver et avec un certain plaisir non caché, il n’était plus vraiment possible de faire marche arrière. Non, en réalité, je pourrais dire non, mais je n’en avais aucunement envie.

    Il est vrai que je vécus un moment délicat avec la jeune demoiselle accrochée à mon cou. Avions-nous frôlé le malaise ? Oui, il est vrai, mais nous avons pu éviter le pire par une action audacieuse de ma part qui la fit réagir avec surprise au point de me libérer le cou avec un petit gémissement. Je pouvais voir à son regard qu’elle ne s’attendait pas à une telle méthode. Je reprenais doucement mon souffle et des couleurs. Je me rétablissais très rapidement de la morsure, je suppose qu’il y aura une petite trace de son prélèvement, qu’importe.

    Quelle expérience… Au moins, je sais ce que ça fait de se faire mordre et encore cela était une morsure amicale bien que maladroite. En la regardant lécher ce petit filet de mon sang qui coulait du coin de sa lèvre et son petit sourire, je ne pouvais pas en douter, cette morsure lui avait bien plu. Je pouvais lui en vouloir de ce manque de contrôle, mais lorsqu’elle s’excusa et m’expliqua que c’était la première fois qu’elle faisait cela… Je ne savais pas pourquoi… Mais je ne réussis pas à ressentir une quelconque colère ou amertume envers elle… Peut-être que je pouvais comprendre cette situation. Vous savez, des premières fois foireuses par le manque d’expérience…

    Je pouvais voir qu’elle n’avait pas de mauvaises intentions. Ses gestes comme le fait de caresser l’endroit de la morsure après s’être excusé et sa façon de se blottir dans mes bras montrait une certaine sincérité naturelle et la volonté de passer un bon moment avec moi ou bien elle simulait très bien tout ça et ça faisait d’elle une très dangereuse prédatrice. Je fermais les yeux et je l’accueillais dans mes bras chaleureusement avec un petit sourire au coin. Elle me fit doucement rire lorsqu’elle me félicita pour mon geste qui m’avait permis de la faire ressaisir. Elle m’assurait qu’elle n’avait aucune intention de me nuire, tout au contraire, elle voulait passer un bon moment…

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