Je pouvais constater que nous nous étions mis d’accord sur la tournure que devait prendre la suite de notre rendez-vous. Nous commencions en douceur laissant nos lèvres et nos mains se balader aux grès de nos envies et désirs. Des petites attentions audacieuses qui étaient dans la continuité de notre petit jeu. Nous passions progressivement de la provocation à l’action, nue à nu, sans tabou ou hésitation. Nous partagions le même objectif, partager un moment passionné et intime laissant libre cours à nos pensées et action. Il faut croire que mes petites attentions furent appréciées par la petite vampire qui me partagea son attention de payer en conséquence, et cela, au détriment du moment de la journée où elle devrait être en train de dormir. En toute circonstance elle restait elle-même et elle ne manquait pas d’humour et de piquant, sa réponse du fait que nous pourrions revivre ce genre de moment me fit rire. Elle est allée à énumérer les événements de notre rencontre, de notre contact sous la pluie jusqu’à notre moment. Sacré Ayuna, me dis-je. Je lui répondis de façon satisfaite :

- Eh bien, je pense que tu ne seras pas déçu de notre rencontre ma chère Ayuna.

 

- J’espère que cela a été une source de motivation pour la suite ma très chère Ayuna…

Je ris doucement avant de l’entourer de mes bras et je la serrais chaleureusement contre moi. Il n’était pas dans mes habitudes de me montrer ainsi. Je déposais une main derrière sa tête pour lui caresser sa chevelure.

- Tu sais Ayuna… Tu es une petite privilégiée. Tout le monde n’a pas le droit à toute cette attention de ma part.

Je ris doucement. Je n’étais pas un homme un coucher facilement et à offrir une telle intention à quelqu’un d’autre. Pour des raisons qui m’échappent en parties, cette Ayuna avait droit à un traitement que peu de femmes ont pu recevoir avant elle. Après… Ne le méritait-elle pas ?

Bienvenue chez nous

01/06/2850

Cette soirée devenait délicieuse. Après un bon repas, un bon bain massant et une petite -grande- morsure, on allait passer à des choses plus “sérieuses”... Ou du moins plus sérieuses selon moi. On allait d’amusement en amusement et c’était cool. Comme quoi, même avec un inconnu, il est possible de se rapprocher en aussi peu de temps. En tout cas, ça ne me dérangeait pas du tout et Victor non plus apparemment. De petites caresses à de petits baisers, nous prenions chacun les devants à tour de rôle un peu comme une chorégraphie répétée alors que nous laissions le feeling faire. Mais le jeu ne faisait que commencer et j’avais le “paiement” de son sang à effectuer. D’humeur très joueuse, j’avais décidé d’y aller franchement.

Il était remarquable de constater que nous étions devenus des partenaires de jeu qui s’accordaient plutôt bien. Nous ne pouvions pas dire que nous agissions de façon planifiée, au contraire, nous étions en totale improvisation. Bien que nous ayons guidé, à fur et à mesure que la soirée à cette moment intimement charnelle, cela était réalisé au tac au tac, l’un répondant à l’autre sous la pulsion du moment. Il est vrai que je l’avais trouvé plutôt agréable à notre première rencontre et plus j’étais à ses côtés, plus j’appréciais sa façon d’être, attirant de ma part de l’amusement, de la curiosité et du plaisir. Je ne m’étais pas dit que j’allais faire d’elle une compagnie de nuit, plutôt de petit matin. Nous avions commencé assez tard notre repas du soir. Non pas que cela me dérange plus que ça, même si je sais que j’allais être un peu décalé pour les deux jours à venir, mais cette gêne n’était rien comparée au moment que je vivais ici et maintenant avec la jeune vampire.

– Que devrais-je dire ? Merci à toi, Ayuna, d’avoir été aussi excellente.

Je l’enlaçais chaleureusement dans mes bras la gardant contre moi. Je fermais les yeux et je repris une longue respiration pour récupérer de ce moment intensément délicieux. Le cœur reprit progressivement un battement normal. Mon esprit s’était vidé et pas que l’esprit.

Ayuna finit par se retirer avant de se placer à côté de moi avant de s’étirer et de proposer d’aller au lit avant de se lever et de me prendre les mains ne me laissant pas le choix que de la suivre. Je ris doucement et je me levais :

– Je trouve que c’est une excellente idée ma chère. Je pense que grâce à ton aide, je vais passer une excellente nuit.

Après une telle journée suivit de cette nuit jusqu’au petit matin en compagnie de la ravissante vampire. En-tout-cas, je sortis de l’eau afin de me sécher et de me préparer à aller au lit, ce qui fit de même Ayuna qui s’en alla en direction de la chambre une fois séchée. Pour la nuit, je suis toujours légèrement vêtu, je mis un boxer et me voilà fin prêt. Nous avions passé l’étape où elle pouvait me voir en sous-vêtement, du moins je suppose.

Je la rejoignis dans la chambre où je vis qu’elle avait emprunté un de mes t-shirts qui lui allait plutôt bien. Je l’observais un instant en me frottant le menton :

– Je te le permets Ayuna, seulement parce que ça te va plutôt bien.

Je ris doucement et je sortis d’une commode un second oreiller pour elle que je lui balançais comme dernière provocation.

– Oh ! Désolé, je vise mal.

Dis-je comme excuse dont sa pertinence était plutôt légère vue que je ne l’avais nullement ratée. Je me glissais sous la couette avant de m’étirer de tout mon long. Je tournais la tête dans sa direction avant de glisser ma main vers elle avant de l’attraper tendrement et de la tirer doucement dans mes bras. Je lui déposais un baiser sur la joue.

– Bonne nuit ma chère Ayuna.

Je finis par m’endormir gardant la vampire dans mes bras. Ma respiration était lente et reposante. J’ai dû m’endormir rapidement, je pense que c’était la même chose pour elle, car je ne l’entendis, ni la sentis bouger jusqu’à mon réveil.

Le réveil ne fut pas simple. Malgré la fatigue présente, je me sentais très bien, léger et de bonne humeur. Je la laissais se réveiller tranquillement, de mon côté, je fis monter le petit-déjeuner pour nous deux. Elle pouvait rester aussi longtemps qu’elle voulait dans la chambre. Je m’habillais pour aller travailler et avant de partir, nous nous échangions nos numéros de téléphone et je lui donnais ma carte de visite avec tous les coordonnés nécessaires pour me joindre, que ça soit par téléphone ou par mail. Je la saluais en déposant un doux baiser sur le coin de ses lèvres et je partis lui laissant la chambre à sa disposition jusqu’à son départ. Nous avions les moyens de garder le contact. Je verrais bien pour la suite. Faisait-elle partie de mon entourage ? Disons que je lui laisse une porte entre ouverte. À elle de voir si elle souhaite s’y aventurer ou pas. L’avenir nous le dira.